Politique

Chavez vient voir Sarkozy; A quel prix?

Hugo Chavez, le dictateur Vénézuélien vient en France la semaine prochaine à l’invitation de Nicolas Sarkozy.
L’un comme l’autre, lorsqu’il s’agît de passer devant les caméras, il n’y a pas plus cabotins.

Ingrid Betancourt dont tout le monde se fout, hormis ses enfants, est un prétexte de plus pour faire du vent, mais celui-là n’est pas gratuit, car en guise d’éolienne, nous avons Nico et Hugo !

Qui est donc cette fameuse Ingrind, qui doit être en ménage avec un révolutionnaire, mère de plusieurs petits FARC…
Íngrid Betancourt Pulecio est née à Bogotá, en Colombie, le 25 décembre 1961. Fille de Gabriel Betancourt, ancien Ministre de l’Éducation et Ambassadeur de Colombie auprès de l’UNESCO à Paris, et de Yolanda Pulecio, une ancienne reine de beauté du département colombien de Cundinamarca, devenue sénateur. Elle a vécu la majeure partie de son enfance à l’étranger dont la France. Elle y étudie notamment à l’Institut d’Études Politiques de Paris. Française par son premier mariage en 1982.
En 1990, Ingrid divorce, revient à Bogotá et entre au ministère colombien des Finances. En 1994 elle est élue député et en 1998, elle crée son parti, Oxígeno Verde. Elle est élue sénateur la même année.

Elle se prépare à se présenter à l’élection présidentielle lorsqu’elle est enlevée par les FARC le 23 février 2002 près de Florencia, en compagnie de sa directrice de campagne, Clara Rojas. , Elle est prisonnière du groupe révolutionnaire, dont elle partage les revendications sociales tout en condamnant leurs méthodes violentes.

Dans un entretien exclusif à France 24, le dictateur vénézuélien fait le point sur sa soit-disante médiation dans des négociations pour la libération d’Ingrid Betencourt.
A la question, avez vous des nouvelles d’Ingrid Betancourt, Hugo Chavez repond:

“Je me rends en France sur une invitation de Sarkozy, et je l’en remercie beaucoup. Comme il me l’a dit par téléphone nous souhaitons être bons amis. Le thème central de cette réunion sera l’échange de prisonniers, parmi lesquels Ingrid. Et oui, je crois que j’amène de bonnes nouvelles à Sarkozy, mais aussi des requêtes, parce qu’il veut, et bien sûr il peut aider à trouver une formule, à rechercher un point de compromis, pour parvenir à un accord entre le gouvernement du Président Uribe et le Secrétariat des Farc. J’espère pouvoir apporter la preuve de vie. Je ne l’ai pas encore, mais j’espère l’obtenir avant d’arriver à Paris le 20 novembre.”

Autre question pertinente du journaliste:

Quelle pourrait être la contribution de la France pour parvenir à cet échange de prisonniers ?

“Comme vous le savez, c’est une affaire très délicate. Je vais en parler avec le Président. Après cette conversation avec Sarkozy, nous pourrons certainement déterminer avec plus de précision quelle pourra être la contribution de la France. A l’heure actuelle, sans en avoir discuté, il serait prématuré de donner plus de précisions.”

Echange passionnant qui révèle qu’une fois de plus, Nicolas Sarkozy a trop parlé, et que le monde entier s’est passé le mot, “on peut taper les français”!
Pour passer pour El Libérator comme nous l’avions déjà souligné pour Kadhafi, Nicolas Sarkozy est prêt à payer, ou plus exactement à faire payer ces pauvres contribuables français.

Avec Nico et Hugo, entre une république bananière et une dictature Bolchevique, on peut s’entendre…