Politique

La Corée du Nord entre en guerre…

La Corée du Nord a envoyé quelques obus sur la Corée du Sud faisant deux morts et une vingtaine de blessés. On pourrait se poser la question de savoir qu’elle est son intention car si c’est une déclaration de guerre elle est un peu molle pour le roi des provocateurs qu’est Kim Jong-Il.
Plus intéressante est la réaction de la Russie qui m’est en garde contre une escalade, mise en garde qui s’adresse à la Corée du Sud; pour qu’il y est escalade, il faut d’abord que la Corée du Sud réplique…
Les chinois qui ont une Frontière commune avec la Corée du Nord se disent inquiets sans trop l’être, la Corée du Sud étant l’alliée des occidentaux et pire des Américains.
Alors une provocation de plus de la part d’un dictateur à bout de souffle ou un essai de son fils et successeur Kim jong-un ?
Les tirs ont eu lieu à 14h34 heure locale (6h34 heure de Paris) sur l’île de Yeonpyeong, située en mer Jaune, juste au sud de la ligne frontalière décrétée par les Nations unies après la guerre de Corée (1950-53), mais au nord de la ligne de partage revendiquée par Pyongyang. De graves incidents navals s’étaient produits dans la même zone en 1999, 2002 et en novembre 2009.
Pour la Corée du Sud, Les Chiens aboient, la caravane passe…

Commentaires journalistiques du 25 nonembre 2010.

La presse officielle chinoise se montrait ce mercredi très conciliante avec l’artilleur nord-coréen, en évitant soigneusement de critiquer Pyongyang. Un éditorial du Global Times déplorait la «tragédie», tout en affirmant que le Nord avait montré sa «fermeté», et en pointant «l’échec de la politique dure» du Sud. De manière symptomatique, le China Daily titrait en une: «La Corée du Nord accuse la Corée du Sud d’avoir tiré en premier». Le Quotidien du Peuple, porte-voix du Parti communiste, accordait lui aussi une large place à la thèse nord-coréenne d’une provocation de Séoul.

Au-delà se pose la question de la réelle influence de Pékin sur Pyongyang. En assurant 80% de ses approvisionnements, la Chine tient la perfusion qui assure la survie du régime de Kim. Mais, lors du premier essai nucléaire nord-coréen, en 2006, on dit que le protecteur chinois n’avait été averti que vingt minutes avant le tir. Et, quelques jours auparavant, le premier ministre, Wen Jiabao, déclarait à Hongkong qu’il ne pensait pas Pyongyang prêt à en arriver là…