Politique

Sappin,Guerini, Gaudin, Vauzelle, la corruption règne au PS comme à l’UMP

Bienvenue à STOP Association pour Salin Commune

Le hameau Salin-de-Giraud a été créé en 1856 lors de l’implantation de la société Merle. Cette société d’exploitation du sel était chargée à l’origine de produire le sel pour l’usine chimique de Salindres qui produisait de la soude caustique.

Ce hameau compte plus de 2000 habitants, hors un hameau dans le dictionnaire: groupement de quelques maisons…

Devant l’absurdité de sa situation administrative, les habitants ont de tout temps voulu passer commune.

Ils ont formulé 6 demandes d’autonomie, en 1904, 1945, 1947, 1971, 1982 puis 2001. Cette dernière demande, conduite par l’association STOP (Salin Traditions Ouvertures Projets) et soutenue par le député-maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, Roland Chassain, n’a pas abouti et Salin-de-Giraud est resté pour son malheur rattaché à Arles qui est situé à 40 kms.

Par lettre en date du 15 février 2007 , le Ministre délégué aux Collectivités territoriales Brice Hortefeux autorisa l’émancipation administrative du hameau de Salin-de-Giraud qui devait ainsi obtenir son indépendance par rapport à la ville d’Arles et devenir en 2008 la 120e commune des Bouches-du-Rhône, et se classer parmi les 5000 communes les plus peuplées (sur plus de 36 000) et au 7e rang national des communes les plus étendues territorialement.

Mais le préfet de région Michel Sappin a finalement rejeté la demande de création de la commune de Salin-de-Giraud. (Cf rubrique déroulement de la procédure). Parmi les opposants ayant œuvré contre la scission on peut compter : le maire communiste d’Arles, Hervé Schiavetti, commune de tutelle, qui a ordonné de voter contre à la mairie et au Conseil Général, le président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guerini, le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin qui avait peur de perdre son mandat de sénateur si la mairie de Salin devenait communiste, ce qui montre son manque de lucidité politique, et le président de la région et ancien maire d’Arles Michel Vauzelle, qui se sont tous prononcés contre la scission avec la ville d’Arles.

Tous ces opposants ont œuvré illégalement en dehors de la procédure et se sont entendus entre eux pour dénigrer la demande des Saliniers auprès du conseiller de la présidence et ami de Hervé Schiavetti, Mr Guaino, afin d’obtenir in extremis cet arrêté de non création (avec des arguments tous aussi absurdes les uns que les autres) alors que le préfet était monté à Paris avec un arrêté de création.

Nous attendons maintenant la décision du tribunal administratif que notre association a saisi début 2008 et dont le verdict devrait étre rendu au second semestre 2009. En attendant, Salin reste géré ou plutôt oublié de la ville d’Arles et voit son déclin s’accentuer. Seule une gestion par un conseil municipal élu par tous les Saliniers permettra d’enrayer cette situation.

Preuve de notre déclin et vu l’état du village, certains touristes nous comparent aux “habitants d’une ville du Far West du 19éme siècle” !!! »