En introduction, Arlette Chabaud polarisait ses questions sur Ségolène Royal, qu’habilement Nicolas Sarkozy traitait avec coutoisie; Contraste saisissant avec la candidate socialiste qui parle toujours de son concurrent avec haine et mépris! Ce fût au tour du rédacteur du nouvel observateur d’interroger le candidat, et comme à son habitude Serge Raffy se couvrît de ridicule s’essayant à faire des phrases que ni le télespectateur ni le ministre de l’intérieur ne comprît… Au milieu de ce charabias, le journaliste ponctuait tous ses propos de qui qui qui… aurait-il le même problème qu’un certain candidat à la présidentielle, non, il n’a pas cette excuse! On est revenu sur les problèmes de sécurité et du laxisme de certains magistrats, et là, le premier flic de France est resté crédible et a marqué des points… Là où ça se gâte, c’est en économie, mettant tous les maux des Francais sur les trente cinq heures, alors que chacun d’entre nous connaît les problèmes du pouvoir d’achat depuis bien plus longtemps… Des mesures éculées tant sur l’endettement des ménages, des crédits d’accession au logement; sur chaque sujet il est évident qu’il n’a pas les bonnes réponses et ce ne sont pas les remarques du chercheur en économie Elie Cohen pourtant favorable à l’économie libérale qui lui ont ouvert les yeux. Rien ne changera dans le système Francais qui n’a besoin que d’une baisse de la pression fiscale qui n’a cessé d’augmenter sous tous les gouvernements; l’augmentation du pouvoir d’achat ne passera que par des économies de l’état, et non pas par des dépenses supplémentaires chiffrées à quarante cinq milliards par Monsieur Cohen qui lui, sait compter! Enfin, Alain Duhamel vînt sur les questions de l’immigration toujours aussi peu passionnantes mais douloureuses, et que ce soit les gouvernements de l’Espagne ou de l’Italie, le ministre de l’intérieur se démarquat des régimes socialistes, tout en reconnaissant la même vision avec Tony Blair. La laïcité, l’Islam, et toutes les religions en général eurent droit aux éternelles banalités, ainsi que le vote des immigrés. Alain duhamel n’est candidat à rien; à la retraite serait une bonne nouvelle… L’école, là aussi sera l’occasion d’un discours républicain où la morale reprendra sa place, par contre l’égalité des chances, des droits, ce n’est pas pour demain. Défendant la suppression totale de la carte scolaire pointant sur l’inégalité des enfants scolarisés dans les établissement privés subventionnés, par rapport aux établissements publics qui n’ont aucun choix! Il aurait fallu une émission entière pour parler des problèmes de l’éducation nationale, où le ministre d’état semblait pertinent. Dans l’ensemble, le candidat Nicolas Sarkozy se sera bien défendu; jugement avril 2007!