Comme c’est dommage cette finale en eau de boudin! Dieu, qui est en plus tombé de son piédestal avec un comportement de voyou, un jeu nul des deux côté, et la magnifique chanson que l’on commencait à entendre sur toutes les radios du non moins magnifique Cauet qui a eu une carrière si éphémère… Comme c’est dommage ce déplacement du couple Chirac pour aller assister à un tel spectacle, et qui demain va devoir supporter tout ce petit monde à déjeuner! On voudrait être une petite souris pour assister à la conversation. Comme c’est dommage pour Ségolène qui espèrait tant de ce déplacement, et qui va passer aux yeux des Francais pour une porte-poisse! Comme c’est dommage enfin pour la France, qui avait impérativement besoin de cette victoire, d’après le président de l’assemblée nationale, le brillant, l’époustouflant, le sémillant Jean-Louis Debré! Si on s’en tient à ses propos, la galère ne fait que commencer… Mais aussi, quelle idée saugrenue d’avoir affiché à grand frais dans tout Paris, que l’on soutenait les Bleus, donc les Italiens, alors que les Francais étaient en blanc! Ce pauvre Delanoë, en plus de toutes ses qualités, est daltonien, et d’ici que les Parisiens lui tiennent rigueur d’avoir joué tout cet argent sur la mauvaise couleur, il n’y a pas des lustres… Ce soir pas de klaxon, pas de cris de dément, pas de visages abrutis devant les caméras de télévision; comme c’est dommage que l’on ne perde pas à chaque fois…