Politique

Nicolas Sarkozy, un fou du volant, un économiste?

Tout le monde a entendu parler des formidables chiffres des ventes de voitures neuves qui pourrait laisser à penser que l’économie repart.

Une augmentation due à la baisse programmée de la prime à la casse.

Les fameux plans de relance que l’on vous vante mais qui en fait ne servent à rien, si ce n’est à maquiller la réalité économique et à endormir les électeurs, en leur permettant de changer de voiture…

La prime à la casse Américaine devait créer des centaines de milliers d’emplois, sauver l’industrie automobile au bord du gouffre, tout en redonnant le moral au peuple.

Pour faire bonne mesure, le gouvernement se servait du thème à la mode, la préservation de la planète, et encourageait les possesseurs de gros 4X4, une spécialité aux USA à changer pour un véhicule recrachant moins de CO2 et consommant moins de pétrole.

Un beau plan qui a fini dans le décor!

Le cash for clunkers (prime à la casse en français) n’a en fait profité qu’aux constructeurs extérieurs aux Etats Unis et qui n’a donc donné lieu à aucune création d’emploi, les chiffres sont là pour en témoigner.

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Plan de relance Américain ou Français ne sont que du maquillage temporaire qui ne fait que déplacer le problème au mois suivant, aux années suivantes.

Ce n’est pas nouveau et ce ce qui explique pourquoi on en est là!

Le gouvernement se gargarise du chiffre des ventes automobiles alors qu’il sait pertinemment que les ventes vont s’effondrer au printemps prochain, engendrant une nouvelle vague de chômage. Christine Lagarde vous dira qu’à chaque jour suffit sa peine, le tout en politique est de durer…

Dans la même optique politique, cette stratégie permet de garder en survie des sociétés et des banques au bord de la faillite, ce qui laisse à penser que la crise est finie alors qu’on ne fait que la repousser, ce qui fera qu’elle en sera d’autant plus terrible.

Les lecteurs d’El Dia de la Republica n’ont pas été surpris par la crise financière mondiale, comme ils ne le seront pas par celle qui se profile à l’horizon et qui va ruiner tous les porteurs de produits bancaires qui ne valent pas le papier sur lequel ils sont imprimés.