Dossier complet Georges Tron

RÉFLEXIONS SUR LA PERSONNALITÉ DE GEORGES TRON

Les victimes de pervers narcissiques subissent un véritable “assassinat” psychique
Introduction
Tout semblait sourire à Georges Tron. Archétype du notable installé, fils de bonne famille né à Neuilly, il se présente, le pas assuré et la chevelure argentée, fort d’un diplôme universitaire, un titre d’avocat et une position de ministre.
Après avoir conquis à la hussarde le siège de député en 1993, il devient le maire de Draveil, ville de 28 000 habitants, avant d’accéder à la présidence de l’UMP départemental.
Balladurien, puis bras droit de Dominique de Villepin, à la faveur d’un remaniement, il avait hérité du maroquin ministériel de la fonction publique, portefeuille technique et humainement sensible dépendant de son ministre de tutelle Eric Woerth.
Ceux qui le croisent le décrive comme un homme politique maniant bien la parole, souriant, toujours bronzé et tiré à quatre épingles ; courtois jusqu’à en être parfois obséquieux, « un séducteur » diront même un certain nombre de femmes souvent honorées d’être gratifiées d’une bise, d’un regard imperceptiblement complice ou, a-t-on pu dire, d’un frôlement équivoque.
Tout juste lui reprochait-on un comportement souvent hautain que l’on présentait souvent comme le pendant de son charisme naturel ou l’expression d’une fermeté assumée. Son profil de gendre idéal, sa haute taille, son allure élégante et ses cravates à la mode lui ont valu d’être classé parmi « les beaux gosses » du gouvernement.
Le 25 mai 2011, coup de tonnerre. Dans le sillage de l’affaire Strauss-Kahn qui avait laissé l’opinion française en état de sidération, le parisien révèle que deux plaintes pour harcèlement sexuel contre Georges Tron ont été transmises au parquet d’Evry par l’avocat médiatique maître Collard. Le ministre est accusé d’avoir, sous couvert de réflexologie (massage thérapeutique des pieds), perpétré de véritables agressions sexuelles à l’encontre de deux employée municipales.
Une enquête s’est ouverte confiée à deux juges d’instruction appuyés pour ses investigations par le SRPJ de Versailles.
Cette enquête, en cours actuellement, doit naturellement conduire à l’analyse de faits ou de propos avérés susceptibles d’éclairer le dossier.

Mais, surtout, comme lors de toute enquête criminelle, l’une des questions essentielles relève de l’analyse comportementale de l’accusé :
les faits qui lui sont reprochés sont-ils compatibles avec son profil psychologique ?
S’agissant d’acte commis peut-être par abus d’autorité, sa conception du pouvoir pouvait-elle l’y conduire? Plus grave encore, les actes présumés ne sont-ils pas inhérents au profil psychologique particulier voire d’une pathologie de leur auteur?
Et donc, parce que l’affaire met en scène Georges Tron dans l’exercice ses fonctions politiques, il nous a semblé qu’il fallait analyser le dossier en dépassant le strict cadre de l’affaire, en raisonnant sur l’accusé tel qu’il apparait dans tous les actes de sa vie publique, en adoptant une approche globale du comportement du député maire de Draveil.
Au fil des rapprochements, il aisé de se rendre compte que tous les éléments récoltés corroborent et apparaissent entrer en résonnance ; au bout de l’analyse, ils semblent mettre en lumière une personnalité qui entre dans une catégorie psychiatrique parfaitement répertoriée : celle du pervers narcissique.

Le déclenchement de l’affaire : Georges Tron réagit selon un mode opératoire habituel

Réaction immédiate : « c’est une vengeance personnelle »
La première action en défense : il tente de salir les plaignantes
Georges Tron dénonce un complot politique
Malgré les éléments à charge, G. Tron n’entend rien lâcher

II. Des précédents nombreux qui révèlent une personnalité trouble

Un parcours jonché d’affaires de manipulations en tous genres
propos publics volontiers dérangeants
Le recours pathologique à la corruption et à la menace
Le harcèlement systématique de ceux qui osent résister
Le besoin de violer en public les convenances sociales
Des anecdotes qui témoignent de son arrogance et son besoin de soumission d’autrui

Georges Tron : un cas d’école de pervers narcissique

Un être narcissique

Georges Tron aime être vu et déteste passer inaperçu.
Georges Tron est dans le déni
La croyance absolue dans sa supériorité
Georges Tron n’est responsable de rien
Un être « tronocentrique »
Georges Tron n’imagine pas ne pas être admiré

Un être manipulateur

• Un débit oratoire hypnotique qui masque des approximations de fond
• Une technique oratoire qui relève de la manipulation sectaire
• Un être qui veut apparaître comme omniscient
• Une fausse empathie qui le conduit à édicter la règle morale
• La menace par allusion : une façon de faire croire à un pouvoir inexploité

• Un être pervers

• Une déviance fétichiste jusqu’à la perversité
• Un fétichiste compulsif
• Un fétichisme qui s’analyse comme une sexualité de substitution

• Georges Tron se complait dans des actes immoraux ou cruels
• Georges Tron s’efforce toujours d’établir un rapport de force psychologique b) Son mode opératoire : séduction/soumission/destruction c) Dans le conflit, il fait preuve d’une endurance et une hargne sans égal
• Un être sans pitié ni retenue

• Déclenchement de l’affaire : G. Tron réagit selon un mode opératoire habituel

• Réaction immédiate : « c’est une vengeance personnelle »

• Le quotidien Le Parisien nous livre la première réaction de l’intéressé dans l’article qui lance l’affaire.
• « J’apprends cette affaire avec stupéfaction dans la presse. » ajoutant avoir « découvert dans Le Parisien le nom de deux personnes que j’identifie parfaitement, qui ont dans des situations différentes eu maille à partir avec la collectivité qui les employait » (extrait de l’article du Parisien du 25 mai 2011- Annexe 1).

• Cette première réaction vaut un triple commentaire :

• C’est une affirmation en trompe l’œil puisque à propos de collaboratrices directes recrutées intuitu personae à son initiative et sous ses ordres exprès, il relative leurs liens ; il parle de « la collectivité qui les employait » comme si elles n’étaient pas en contact direct avec lui, sous entendant une fausse distance professionnelle. Il évoque « des personnes qu’il identifie parfaitement » mais se garde de dire que ni l’une ni l’autre ne sont des employées municipales anonymes ; ce sont bel et bien pour lui des employés de son cabinet de maire c’est-à-dire des personnes appartenant à son tout premier cercle municipal. C’est d’ailleurs lui qui les a directement embauchées à son service direct.

• C’est une déclaration curieuse puisque Georges Tron dit connaître les noms des plaignantes qui n’ont pourtant pas encore été cités et qui apparaissent de dos avec des prénoms d’emprunt.

• C’est surtout une réaction qui recèle une première contradiction notable ; comment M. Tron peut-il se dire « stupéfait » de cette nouvelle et en même temps affirmer avoir préparé un dossier respectif contre ces personnes. Viendrait-il à l’idée de quelqu’un qui n’a rien à redouter de constituer préventivement un dossier ?

• Face à des accusations de harcèlement que le procureur requalifia immédiatement en « agression sexuelle et viol », Georges Tron évoque en tout premier lieu « une vengeance personnelle » comme en témoigne un article publié par le journal Elle qui conclut par cette déclaration de Georges Tron : « Dans les deux cas, j’ai des éléments démontrant que leur démarche est inspiré par une vengeance personnelle. » (annexe 2)

• Georges Tron appuie son offensive médiatique contre les plaignantes par ce qu’il appelle « un dossier » ; ainsi, il accusera Mme Eva Loubrieu de vol dans une affaire qui, vérification faite, se révèlera classée sans suite ; il fait également état sur Europe 1 d’une soirée arrosée en mairie de Draveil où il accuse Mme Virginie Faux d’avoir eu un comportement qu’il qualifie « d’inconvenant. » Malgré ses incessantes promesses de révélations, jamais il ne put fournir le moindre dossier à l’appui de ses allégations contre les plaignantes.

• La première action en défense: il tente de salir les plaignantes

• Très clairement, la première ligne de défense fut d’opposer la notabilité de l’accusé à la prétendue immoralité des plaignantes. Sur toutes les chaînes de télévision, les téléspectateurs découvrent l’avocat de Georges Tron, Maître Schnerb, avachi dans un canapé la tête appuyée sur une main, feignant la décontraction voire la désinvolture, affirmer en substance que son client n’était pas coupable puisque le débat opposait deux personnes de moralité douteuses contre un ministre au dessus de tout soupçon.
• Dans l’opinion, cette opération de communication, en elle-même éminemment éloquente, sera à juste titre interprétée comme une misérable tentative de salir les plaignantes et se révèlera assez contre performante. Alors que toute la presse respecta en même temps que la présomption d’innocence la présomption de sincérité des plaignantes, il ne s’est trouvé que l’Express.fr sous la signature d’un stagiaire, pour relayer cette atteinte manifeste à l’honneur de potentielles victimes.
• Parce que nous ne sommes pas aux Etats-Unis où il vaut mieux être criminel que menteur, l’opinion publique française distingue bien les éventuelles turpitudes des victimes (en l’occurrence nullement avérées) et la matérialité des faits de harcèlement ou d’agression. En clair, alors qu’Outre-Atlantique, il suffit de choisir ou de salir sa victime pour briser la procédure de poursuite, en France les fautes de la victime n’autorisent ou n’excusent ni le harcèlement sexuel, ni le viol.
• Malgré l’inopportunité médiatique d’un tel système de défense, type années 60, le tandem Tron/Schnerb, notamment dans le contexte légitimement bouillonnant de l’affaire Strauss-Kahn, continuera dans cette voie pendant plusieurs mois.
• Dans cette intention de nuire, la prétendue affaire de vol d’Eva Loubrieux refit son apparition en décembre 2011 avec une curieuse exhumation judiciaire du dossier par la procureure d’Evry ; dans cette curieuse affaire qui fait s’interroger sur l’indépendance de la justice, la magistrate cru même pouvoir aller même jusqu’à servir d’attachée de presse à cette basse opération que ses instigateurs avaient annoncé à la presse plusieurs jours avant. Cette basse tentative de criminalisation d’une plaignante dans une affaire de viol avorta et la garde à vue dans ce dossier classé ne put avoir lieu. Une première manipulation avait échoué.
• Globalement l’échec de cette ligne de défense conduisit Georges Tron et son conseil à modifier rapidement leur axe d’explication. C’est alors que s’échauda la théorie du « complot politique. »

• Georges Tron dénonce un complot politique
Dans la perspective de rallier des soutiens pavloviens des « anti-front » et pour détourner un torrent médiatique dont il n’avait visiblement pas prévu l’ampleur, Georges Tron accusa Marine Le Pen puis la famille le Pen, domiciliée sur Draveil, d’être les organisateurs d’une cabale politique pour l’abattre.
Déjà dans une précédente affaire dite « du contrat aidé de sa belle sœur » révélé par un article de Rue 89 (annexe 3), il avait déjà utilisé l’excuse du « complot Le Pen » pour détourner un tir médiatique.
Alors que les faits étaient avérés, qu’ils révélaient un possible conflit d’intérêt et qu’ils dénotaient de la part du secrétaire d’Etat d’une absence d’éthique en matière d’embauche dans des emplois publics aidés, le scandale se tassa. Augustin Scalbert, l’auteur de l’article eut beau indiquer que les Le Pen n’étaient pour rien dans ses sources, le leurre avait fonctionné
On comprend dans ces conditions, que fort de cette première expérience Georges Tron ait pensé rééditer le procédé.
A l’appui de sa thèse, il invoqua en premier »un contentieux privé avec la famille Le Pen (voir article de 20 Minutes – annexe 4) et « un conflit personnel avec Marine Le Pen » en s’empressant de déclarer à la presse:
«J’observe que cela vient de Maître Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois ».
Cette saillie accusatoire montre que Georges Tron n’est pas simplement un théoricien du complot mais tente immédiatement de jouer des apparences par des mensonges éhontés. Certes si Maître Collard ne fait pas mystère de son amitié pour Marine Le Pen qu’il soutient aux présidentielles sans être lui même membre du FN, il est un professionnel réputé et médiatique, courageux et habitué aux dossiers brûlants. Il faut préciser que c’est Virginie Faux, l’une des plaignantes, qui l’a contacté par elle-même après avoir lu son livre ; alors qu’elle s’était heurtée au refus avéré d’autres avocats de plaider contre un ministre, elle a décidé de choisir un avocat capable de médiatiser l’affaire pour éviter qu’elle ne soit étouffée.
Après ses déclarations, Georges Tron ne pu fournir aucun élément d’un quelconque « contentieux privé » avec la famille Le Pen qu’il avait invoqué à l’appui de sa thèse. Quant à marine Le Pen Marine Le Pen, elle, atterrit dans un dossier de viols qu’elle ne connait que par la presse ; elle se voit mise en cause personnellement par un homme qui n’est pour elle qu’un obscur politicien UMP, un sous secrétaire d’Etat anonyme, dont elle ignore comme la plupart des Français jusqu’à l’existence. La présidente du Front National répliqua donc par une plainte en diffamation à laquelle Georges Tron devra faire face en marge de ses premiers ennuis judiciaires.
Dans sa défense, Georges Tron met aussi en cause la famille de Philippe Olivier, époux de Marie Caroline Le Pen accusé d’agir au motif d’un « contentieux immobilier » qu’il y aurait entre eux.
La famille Olivier qui vit à Draveil depuis 35 ans n’a évidement aucun contentieux immobilier ni avec M. Tron ni d’ailleurs avec personne. Tout au plus, cette vieille famille draveilloise retirée de toute action politique et qui n’est pas membre du Front national, se borne comme riverains du quartier de Champrosay à s’opposer à un projet immobilier de constructions d’une cité de 400 logements dans la forêt de Sénart.
A l’appui de cette thèse du « complot » politique qu’il échafaudait de toute pièce, il fit transmettre en juin 2011 à toute la presse une bande enregistrée sensée attester de l’intervention du Front National dans ses ennuis judiciaires. Cette même bande fut envoyée anonymement au SRPJ de Versailles chargé de l’enquête.
La première question qui vient à l’esprit est pourquoi un innocent enverrait-il anonymement des preuves à la police ? A l’évidence ce n’est pas là une procédure usuelle pour quelqu’un qui n’aurait rien à cacher sur la provenance et les conditions d’obtention des éléments fournis.
Il aura fallu plusieurs mois pour que cette nouvelle manipulation soit totalement démasquée. Le Parisien révéla en effet en décembre 2011 (annexe 5) que ce prétendu « témoignage », de surcroît non probant selon les enquêteurs eux mêmes, aurait en réalité été négocié et monnayé 200 000 euros par le tandem Tron / Schnerb à deux escrocs contre une intervention fiscale du député auprès du ministre Pierre Lellouche. Dans cette opération, il s’agissait pour le violeur présumé et son conseil, comme l’a écrit le journaliste enquêteur, de déstabiliser l’une des plaignantes.
En l’espèce, sa manie de la manipulation dont on verra de multiples exemples ci-dessous, était poussée à son paroxysme, jusqu’à l’inconscience pure puisque, sous contrôle judiciaire, de telles manigances sont de nature à justifier son incarcération immédiate. Thomas N, l’un des deux vendeurs avoua avoir agi « par haine du Front national ».
En dehors même de la potentielle violation de son contrôle judiciaire, cette affaire dans l’affaire écroule le paravent argumentaire sur un prétendu complot politique qu’il a cherché à mettre en scène. Pour les observateurs, elle écorne, en outre, la présomption d’innocence en invitant à s’interroger : « pourquoi un suspect aurait-il besoin d’user de la subornation de témoins pour tenter d’établir son innocence? »
Toujours est-il que les auditions comme les éléments matériels recueillis dans le cadre de l’instruction criminelle ont permis aux enquêteurs d’écarter très rapidement cette thèse du complot du Front national.

• Malgré les éléments à charge, G. Tron n’entend rien lâcher
• Dans cette affaire, Georges Tron ne se contente pas seulement de nier les faits ; il nie la réalité et fait écrire une lettre de soutien dans laquelle il fait qualifier des accusations de viols comme « des mesquineries dont ils serait l’objet (lettre écrite par Georges Tron et signée de Copé – Décembre 2011) ( annexe 6) ; il nie enfin les évidences et les faits établis comme les rapports extraconjugaux qu’il entretient de manière quasi notoire dans la ville avec celles que la rumeur nomme les « Pompadour ».
• Parce qu’il est de son caractère de s’accrocher coûte que coûte au rocher, de croire que son génie le sortira d’affaire, Georges Tron, en pleine tourmente médiatique dont –il n’avait pas mesuré l’ampleur, continue de porter beau.
• Et puis, comme s’il en avait gardé l’initiative ou l’autorité de décider, il cru pourvoir déclarer à propos de son poste gouvernemental qu’il ne démissionnerait pas sauf « si le Président de la République le lui demandait ». (annexe 7). En haut lieu, cette bravade de trop exaspérât plus qu’elle ne convainquit et il fut prestement limogé.
• Avec la volonté affirmée de « ne rien lâcher » (sic), il quitta le gouvernement non s’en s’être fendu d’une lettre qui indiquait expressément son intention de rester dans « sa » mairie de Draveil, une proposition en forme de deal au Président de la République (voir lettre de démission et article du Monde annexe 8). J’accepte de démissionner du gouvernement sans autre histoire à condition que le système me maintienne dans mon fief.
• Situation singulière du suspect qui est maintenu sur les lieux de son crime avec possibilité de pression sur les témoins, Georges Tron restât donc maire et retrouva peu après, de manière automatique, son siège de député de la 9 ème circonscription de l’Essonne.
• Député à 0h00, il perdit son immunité parlementaire par décision du Bureau de l’Assemblée nationale à 8h00 du matin.
• Chacun sait la complexité de ce type d’affaire dont l’absence d’éléments matériels rend difficile l’établissement de la vérité. On le voit, les premiers éléments de la défense de Georges Tron trahissent déjà sa personnalité : suffisance, mensonge, manipulation, déni, paranoïa,… Mais qu’en est-il de sa vie et notamment sa vie publique avant l’affaire ? Dénotait-elle aussi d’un comportement révélateur d’une personnalité trouble? De toute évidence, c’est le cas !

• II. Des précédents nombreux qui révèlent une personnalité trouble

• La question fondatrice est classique dans toutes les affaires de ce type : « l’accusé est-il capable des actes qu’on lui reproche ? »
• Les apparences sembleraient indiquer que rien ne prédispose cet élu installé, ce père de famille, ce négociateur de dossier de la fonction publique, cet avocat nouvellement promu à ce titre, à des comportements de voyou voire de criminel que lui prêtent ses accusatrices.
• Pourtant à regarder de plus près, à l’analyse, la réalité du maire exemplaire, de l’homme politique gravissant par sa valeur personnelle un à un les échelons du pouvoir ne semblait pas aussi lisse.

• Un parcours jonché d’affaires de manipulations en tous genres
• A à peine plus de cinquante ans et vingt cinq ans d’activité politique, Georges Tron avait à de multiples reprises défrayé la chronique par les affaires auxquelles son nom fut associé : élu conseiller municipal d’Amiens, il quitta la ville à la demande de son maire officiellement pour mésentente avec son maire ; en 1995, à l’occasion des élections législatives qui virent son élection comme député, il fut suspecté d’avoir encouragé des casseurs sur Ris-Orangis (annexe 9) ; lors de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, il fut épinglé pour avoir mis en scène une fausse histoire d’autostop du candidat sur la commune de Barbentane (Bouches du-Rhône) ; dès sa nomination comme secrétaire d’Etat à la fonction publique, le Canard Enchainé exhuma l’affaire de son luxueux logement social de convenance personnelle dans le XV ème arrondissement (annexe 3) ; plus récemment, c’est Rue 89 qui révéla l’embauche tout aussi complaisante de sa belle sœur, très aisée, avec un contrat aidé (CAE) de la ville dont il est maire ( annexe 10- article du Canard Enchaîné et autres sources).

• Même devant les faits totalement établis et personnellement accablants, il afficha dans toutes ces affaires une indignation surjouée et avança, à l’appui de ses improbables dénégations, des versions aléatoires et finalement peu probantes.
• Est-ce sa notabilité qui lui évita d’avoir à répondre devant l’opinion ou les tribunaux de faits qui aurait vraisemblablement valu des ennuis à un simple justiciable?

• Des propos publics volontiers dérangeants
• Dans un registre plus comportemental, un nouvel article du Canard Enchaîne du 21 avril 2010 vint porter sur ce profil sans aspérité un éclairage un peu déroutant.
• Bande enregistrée à l’appui, le journal satirique relatait une entrevue en mairie avec une délégation d’habitants (« Collectif des habitants de Champrosay ») à propos d’un projet immobilier qui inquiétait un quartier de Draveil.
• Cette rencontre laissa les participants sur l’impression d’un long monologue d’un homme qui s’écoute parler en déambulant dans la pièce de manière désordonnée : Georges Tron, tour à tour assis puis debout, arpentant le bureau de long en large, y tint des propos pour le moins inquiétants: avec le plus grand sérieux, il n’hésita pas à utiliser une expression troublante dans la bouche d’une personne sensée : « les mots qui sortent de ma jolie bouche » (sic); par ailleurs, devant cette assistance composées de citoyens dont de nombreuses femmes, il s’ingénia à employer des mots grossiers ( « il se casse le cul », « putain de dossier ») voire orduriers (« on ne va pas se faire enfiler » etc….). (voir article du Canard Enchaîné- annexe 11). Les uns et les autres en sortirent avec une nette impression de malaise.

• Aussi curieux qu’il puisse paraître, ce comportement, nous le verrons, est finalement tout à fait concordante avec la personnalité et s’inscrit tout à fait dans le profil psychologique du
personnage
• Le recours pathologique à la corruption et à la menace
• Parallèlement à ce numéro d’un exhibitionnisme et d’une discourtoisie déplacés, il proposa aux visiteurs de se réunir en association qu’il s’engageait immédiatement à subventionner. L’ensemble des participants, simples citoyens sans a priori sur leur maire, ni sans arrières pensées quelconques, virent dans cette malséante proposition une basse tentative de corruption, une initiative dérangeante et humiliante. De manière unanime, ils rejetèrent la proposition de trahir leurs mandants comme Georges Tron le leur proposait sans vergogne.
• Cette petite séquence témoigne à elle seule de l’aptitude morale de Georges Tron pour la trahison. Personnellement, il l’avait démontré en trahissant Villepin pour un maroquin ministériel.
• Pour bien comprendre le contexte de cette entrevue avec les citoyens de Champrosay, il est utile de préciser que les visiteurs avait été mis en condition : préalablement à cette entrevue, en effet, , un policier, le commandant Patrick Bourdon (aujourd’hui commandant de police à Athis-Mons), connu pour son engagement militant auprès de Georges Tron et son dévouement aveugle au député-maire de Draveil, agissant en dehors de toute procédure, convoquait au commissariat le dimanche d’un long week-end, sept ou huit membres du Collectif pour leur arracher par l’intimidation et la menace « le nom des meneurs ». Georges Tron, quant à lui , s’était baladé dans le quartier concerné pour clamer à qui voulait l’entendre qu’il s’apprêtait à « châtier les meneurs » (sic) en précisant en forme d’avertissement « on est avec moi ou contre moi » (resic).
• Le 2 mai 2009, en convainquant le Préfet de sa prédiction paranoïaque d’ « une émeute devant la petite école primaire de Champrosay », il avait organisé devant les grilles une démonstration de policiers en armes et en uniforme au plus grand apeurement des enfants. Dans son intention, à l’évidence, il fallait intimider les habitants du quartier. Force est de constater que les pouvoirs publics préfectoraux prêtèrent un concours zélé à cette manœuvre bien peu républicaine.
• Ainsi, en ce mois d’avril 2009, en l’espace d’une semaine, une simple affaire de quartier lui avait permis de donner libre cours à sa personnalité réelle et de jouer, dans une opération de soumission d’un quartier, des deux ressorts qui devaient s’avérer être la base de sa méthode de fonctionnement: la menace et la corruption, le tout sur fond de paranoïa.

• Le harcèlement systématique de ceux qui osent résister
• Même si les exemples de harcèlement perpétrés par Georges Tron abondent, nous n’en retiendrons que deux. D’abord parce que ceux-ci relèvent du domaine public et du renseignement ouvert et sont à ce titre donc parfaitement vérifiables; ensuite et surtout parce qu’ils attestent que le recours au harcèlement est omniprésent dans la vie de Georges Tron.

• 1 er exemple de fait de harcèlement : à l’occasion d’un dossier de radiation d’une employée municipale, contestée par la CGT, le maire de Draveil publia sur le site de la mairie un communiqué donnant avec précision la date d’entrée et de titularisation de cette fonctionnaire, son nombre d’arrêts-maladie, le diagnostic de la médecine du travail (au demeurant favorable à l’employée) et d’autres renseignements confidentiels (annexe 12). Une pratique peu éthique, proche du jeté en pâture, qui dénote une démarche qui se rapproche davantage de la pression morale que du management.

• 2 ème exemple de fait de harcèlement : harcèlement, il en fut question également dans l’affaire dite « de la commissaire de police », dont le journal le parisien (annexe 13) révéla le harcèlement au moins professionnel organisé personnellement par G. Tron en tant que député-maire. Il reprochait à ce fonctionnaire douée d’une réelle éthique républicaine de refuser de mettre le commissariat à son service. En tant que ministre de la Fonction publique, il orchestra donc le limogeage de ce haut fonctionnaire féminin en poste sur Draveil. Fait révélateur, cette décision inique donna lieu à une pétition de l’ensemble du personnel du commissariat. L’affaire fut étouffée et la commissaire pourtant brillante et appréciée, est aujourd’hui placardisée à la formation professionnelle.


• On pourrait ajouter à cette liste non exhaustive de victimes de techniques de harcèlement : l’affaire du centre hippique, celle du cinéma comme de nombreux autres faits similaires d’intimidation et de harcèlement administratif touchant de simples citoyens et, fait révélateur, surtout des femmes ( Mme Pelcka, Mme Gracia, Mme Bost, …)

• Le besoin de violer en public les convenances sociales
• Or, depuis longtemps, les observateurs habituels de la vie politique draveilloise avaient noté de la part du maire de Draveil, de manière répétée, quelques comportements publics curieux.
• La simple présence au conseil municipal permettait par exemple de constater des manquements à la bienséance évidents, presque provocants de surcroit venant d’une personnalité officielle réputée pour son élégance : il délaisse un verre et s’autorise à boire au goulot de la bouteille aux sus et au vu de l’assistance, il signe ostensiblement des montagnes de parapheurs de courriers lorsque l’opposition s’exprime, ; en dehors de toute règle déontologique applicable entre les élus et les fonctionnaires, il règle publiquement des comptes avec des personnes absentes qui sont dans l’incapacité de répondre ou de s’expliquer (exemple : en séance du conseil municipal, il prononce un réquisitoire contre la prétendue « incompétence de la police de Draveil » en mettant en cause nommément un officier de police qu’il décrit comme non professionnel . Enfin, il est coutumier de comportement outrageant, verse rapidement dans l’invective au moindre propos contradictoire d’un opposant…de nombreuses femmes témoignent enfin de gestes déplacés : faire du pied lors d’un repas, venir délibérément frotter son bas ventre contre une femme penchée vers l’avant (témoignage Fabienne Sorolla, conseillère municipal du Modem).

• Des anecdotes qui témoignent de son arrogance et son besoin de soumission d’autrui
• Plusieurs anecdotes de sa vie publique témoignent d’un comportement pour le moins curieux.
• A l’assemblée, nouveau secrétaire d’Etat, il avait provoqué l’ironie générale en croyant pouvoir transmettre à une députée socialiste un billet lui reprochant le ton de son intervention à son égard (« je n’ai pas aimé le ton avec lequel vous vous êtes adressé à moi »). Le petit journal de Canal + avait raillé cette attitude inopportunément outragée pour le moins arrogante et inhabituelle dans la vie parlementaire.
• Une Draveilloise habitant le bas de Champrosay, raconte que bien qu’étant UMP, elle ne votera plus Georges Tron. Venue en mairie avec sa vieille mère en béquille retirer son passeport, elle se gare sur la place de stationnement du maire proche de l’entrée du bâtiment, en restant au volant prête à partir immédiatement en cas de besoin. La voiture du maire se présente, et G .Tron en sort. Celui-ci intime l’ordre à son chauffeur de bloquer le véhicule garé et, malgré la proposition courtoise de la conductrice de déplacer son véhicule, le maire appelle la force publique pour infliger à l’administrée déroutée une amende de police.
• Et si l’habit ne faisait pas le moine ?
• Est-ce à dire que dans le costume bien coupé de notable, derrière la bonne éducation d’une famille aisée et les sourires de circonstance, se cacherait un homme capable de s’affranchir assez facilement des convenances, de bousculer par plaisir ou par défi les conventions sociales et même parfois de fouler aux pieds les règles de l’élémentaire courtoisie.
• Sa pratique du pouvoir ne laissait-elle pas augurer une inclinaison à abuser des prérogatives dont il pourrait-être détenteur ? Que penser des accès d’humeur voire de rage dont le maire a pu, à maintes reprises, donner publiquement le spectacle à la moindre contrariété et qui sont régulièrement signalés dans la presse! (annexe 14)
• Et si, son attitude dans la vie contredisait une image qu’il s’est construite à partir d’une apparence physique apprêtée; et si les actes de sa vie publique trahissaient non seulement une conception acétifiée du pouvoir mais aussi et plus fondamentalement une personnalité inquiétante, malsaine voire criminelle?

• Georges Tron : un cas d’école de pervers narcissique

• Un être narcissique
C’est un lieu commun de constater qu’un homme politique est par essence narcissique tant la fonction et les honneurs qui y sont attachés, attirent les personnalités qui y sont prédisposées.
Dans le cas de Georges Tron, les signes de narcissisme sont patents et expliquent les attitudes récurrentes du personnage.

Georges Tron est, de l’aveu unanime, un homme anormalement attentif à son apparence ; il y porte une attention dont le niveau semble très largement dépasser la simple coquetterie ou le désir de satisfaire aux exigences de ses fonctions de représentation : fausses dents, chevelure réimplantée, bronzage aux UV toute l’année…. Mais surtout, un homme qui se maquille, qui s’asperge de parfum, qui se livre à d’incessants effets de bouche devant ses interlocuteurs, qui illustre ses éditoriaux dans le journal municipal de photo de sa personne en pied (photo ci-joint), qui parle de lui à la troisième personne comme s’il se regardait évoluer

• Le point de départ de l’analyse est le narcissisme du personnage

• L’attitude du beau parleur trahit des prédispositions narcissiques qui nous le verront, expliquent chez lui bien des comportements récurrents qui se profilent de manière transversale:

• la peur physique c’est à dire la peur d’une atteinte à sa précieuse personne et son corollaire comme la paranoïa et le besoin pathologique d’être entouré de policiers pour se sentir en sécurité;
• l’hypocondrie et la hantise d’être contaminé qui s’accompagne de tocs hygiénistes (cérémonial de lavage de mains, utilisation abusive du parfum) et explique ses comportements sexuels ;
• l’orgueil et sa dérive de volonté de puissance et donc d’abaissement voire la soumission de l’autre.


• Georges Tron aime être vu et déteste passer inaperçu

• Pour Georges Tron, tout tourne autour de sa personne. Tout le monde est sommé de l’aimer et de le servir.

• En toute occasion il doit paraître et se trouver au cœur des préoccupations.

• A Draveil, cet élu UMP a fait disparaître la section de son parti au profit d’une association intitulée modestement : « association des amis de georges Tron ».

• Il est par exemple capable, pour faire remarquer sa présence dans une cérémonie d’obsèques d’une personnalité draveilloise (en l’occurrence l’ancien maire M. Tournier-Lasserve), de demander qu’en pleine messe d’enterrement, qu’un officiant l’excuse au micro pour son obligation de partir avant la fin de la cérémonie. Chacun reconnaitra qu’en ces circonstances, la bienséance commandait de s’éclipser discrètement.

• Georges Tron est de ceux dont on peut dire volontiers qu’il s’écoute parler. Dans son cas on peut ajouter qu’il se regarde parler tant ses effets de bouche ou ses mimiques sont étudiés.

• Georges Tron se plait à monopoliser la parole, parler pour parler dans une sorte d’exhibitionnisme oratoire ; de toute évidence il attend que l’auditoire lui renvoie l’image valorisante qu’il n’a peut-être pas eue de son père.

• Georges Tron est dans le déni
• Tout ce qui ne va pas dans son sens n’existe pas. Comment se ferait-il que la réalité ou les faits ne lui obéissent pas ?
• Georges Tron est quelqu’un qui navigue dans un déni permanent.

• C’est ainsi qu’il peut clamer aux vœux à la population draveilloise que 2011, l’année de sa mise en examen pour viols, est une « année formidable ». Seuls ses obligés sont dupes de ses visions « hors sol » qu’il met toute sa force de persuasion à transmettre autour de lui.
• On l’a vu précédemment, c’est cette vision virtuelle qui lui fait sérieusement penser que le Président de la République pourrait hésiter à se passer de ses services au sein du gouvernement alors même qu’il est sous le coup d’accusation d’une gravité extrême. (Annexe 7).


• La croyance absolue dans sa supériorité
• Comme tous les narcissiques, Georges Tron est tellement convaincu de sa supériorité qu’il est persuadé de son caractère irrésistible et de sa capacité de fascination.
• Au lancement du projet immobilier sur Joffre, il téléphone à un riverain influent de Champrosay et lui tient ce propos au sujet de la contestation qui enflamme le quartier : « Quand je parlerai, tout rentrera dans l’ordre ».(sic) (témoignage Jacques Olivier).
• Ce ,n’est pas par hasard si un journal, a propos de son apostasie villepiniste, a malicieusement conclu : « Georges Tron est le seul à croire qu’il est devenu ministre pour ses compétences. »
• Son sentiment de supériorité s’exprime aussi par une exacerbation de critiques systématiques des autres qui valent obligatoirement moins que lui. « ils sont nuls ! , elle est limitée », « elle ne comprend rien », « elle est vulgaire » sont les jugements que émanent de toutes le auditions de Georges Tron devant le juge d’instruction. Ces remarques systématiques et méprisantes constituent en creux autant de signes de son narcissisme effrayant, un narcissisme qui s’exercera – et c’est là le signe de la perversité- aux dépens ou même contre les autres.

• Georges Tron n’est responsable de rien

• L’image qu’il a de lui le conduit naturellement à ne se croire responsable de rien ; ce n’est jamais de sa faute mais celle d’un incapble, d’un complot ou des événements ; il ne doute de rien. Il n’est toujours qu’une victime soit de l’incompétence soit de la méchanceté soit des manœuvres de ceux qui l’entourent. Cette irresponsabilité qu’il se reconnait de manière intangible, le rend facilement complotiste et paranoïaque. S’il n’est pas responsable c’est que les autres lui en veulent et montent contre lui les cabales qu’il est lui seul capable d’imaginer.
• Lors de la première phase de son affaire comme en ont très largement témoigné les articles de presse, Georges Tron a montré toutes ces dispositions particulières de caractère et de comportement.

• Un être « tronocentrique »
• Mais Georges Tron ne se contente pas de se croire omniscient et d’avouirt réponse à tout (nous le verrons), comme tous les êtres autocentrés, il doit être omniprésent.
• Persuadé d’être le centre du monde, il ne conçoit pas ne pas être au cœur des préoccupations de tout le monde.
• Ainsi, il se complait à organiser une cour dont les membres ne vivent qu’à travers lui et pour lesquels, dans le cadre d’une programmation quasi sectaire, il fait office de véritable gourou.
• C’est parce qu’il se croit au centre des préoccupations du monde politique, qu’il croit pouvoir claironner: « j’ai un contentieux personnel avec Marine Le Pen ». Trop infatué, il ne s’imagine pas un instant qu’elle pourrait ne pas connaître cet obscur secrétaire d’Etat, ce parlementaire sans bilan et cet homme politique sans consistance, cet homme dont le nom ne prête qu’au jeu de mot.
• Dans le cas de Georges Tron, l’orgueil et l’égocentrisme atteignent aisément le stade de la mégalomanie.
• Il est évident que le narcissisme de georges Tron est manifestement pervers puisqu’il trouve sont aboutissement naturel par l’altération de l’autre.

• Georges Tron n’imagine pas ne pas être admiré

• A d’innombrables reprises, Georges Tron a montré qu’il était un homme capable de s’offusquer d’être l’objet d’un jugement négatif ou même nuancé: « vous vous rendez-compte, ils ont osé critiquer le maire » ne craint-il pas de répéter à son auditoire.

• Dans le même esprit, il croit utile de projeter sur grand écran dans une présentation publique sur l’urbanisme, une photo d’une inscription géante à la peinture sur un panneau d’expression libre «Tron Non ! », persuadé que cette marque d’opposition à son égard soulèvera mécaniquement l’indignation unanime.

• Critiqué par un président d’association de quartier, il écrit au préfet pour se plaindre «qu »on ait pu manquer à la considération qui lui serait due.

• On le voit. L’ensemble de ses analyses sur sa personne ou son action semble dicté par l’aveuglement qu’il conçoit pour lui-même.

• Georges Tron aime trop sa personne pour l’exposer.
• Georges Tron se pense un homme exceptionnel, unique, supérieur à tous les autres et pense intimement par conséquent que sa précieuse personne ne doit pas être exposée.
• Cet état d’esprit se traduit par une tendance à la peur physique, à la peur de l’infection et vraisemblablement à l’hypocondrie.
• La tendance à la peur physique :

• Chacun aura remarqué que Georges Tron se déplace rarement seul et qu’il a besoin d’une sorte de cortège ou de garde rapprochée. Il craint aussi en permanence pour sa sécurité ce qui l’a conduit par exemple à demander au Secrétariat général de l’Elysée la prolongation de son escorte officielle et de l’accompagnement de ses officiers de sécurité.
• Il est aussi remarquable qu’il ait un besoin permanent d’être entouré de policiers. Deux de ses très proches adjoints sont des anciens policiers. Lorsqu’il a pris à bail un logement dans un immeuble rénové au 29 rue Alphonse Daudet, il s’est empressé de faire louer par des familles de policiers les logements voisins.

• Mais surtout sa peur de s’exposer l’amène à pousser les autres à se mettre en avant. C’est ainsi par exemple qu’il prend soin de faire signer ses lettres les plus virulentes qu’il a rédigées par ses adjoints. (Voir lettre contre jacques Olivier, opposant que georges Tron craint)

• Georges Tron est hypocondriaque

• Georges Tron craint les microbes et les infections. Il est capable de se laver les mains de manière compulsive et développe un souci de propreté maladif. Il se parfume même sur les pieds et s’enduit constamment de crème hydratante. Faut-il rappeler que lors de sa première mise en garde à vue, lors de son interrogatoire, la police a trouvé sur lui du parfum, de la crème pour le visage.

• C’est cette hypocondrie et la peur de l’infection qui expliquent en grande partie les viols sans autres pénétrations que digitale. Cela explique aussi, nous y reviendrons, son attirance pour le fétichisme des pied qui n’est rien d’autre qu’une sexualité de substitution sans risque sanitaire.


• Georges Tron cultive une réelle paranoïa

• Comme ses argumentations en attestent volontiers, Georges Tron présente de signes patents de paranoïa. Toutes ses auditions montrent que son système de défense repose sur ce trait de sa personnalité: « c’est un complot », « « elle m’en veut », « il veut ma place », « Ils ont toujours été contre moi »

• Cette paranoïa le conduit à croire également à des fariboles qui attestent de prétendues intentions malveillantes à son égard. L’invraisemblance de ses théories ne l’arrête nullement. Il n’est pas gêné, par exemple, d’accuser publiquement le riverain d’un quartier, simple salarié d’entreprise, de comploter contre lui au seul fin d’acquérir un hôpital pour une opération immobilière de plusieurs dizaines de millions d’euros.


• Un site spécialisé sur les comportements narcissiques a recensé les symptômes les plus significatifs :
• ?« Il s’agit d’un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:??1. le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex.,?surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu?comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport)
• ?2. est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal ??3. pense être “spécial” et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ??4. besoin excessif d’être admiré ??5. pense que tout lui est dû: s’attend sans raison à bénéficier d’un?traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient?automatiquement satisfaits ??6. exploite l’autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins ??7. manque d’empathie: n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ??8. envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient ??9. fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains??Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel?diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française,?Paris, Masson, 1996, 1056p »
• Sans l’ombre d’un, Georges Tron qui cumule l’intégralité des signes cliniques du narcissisme mérite-t-il d’être qualifié ainsi.

• Un être manipulateur

• On a pu le constater plus haut par les nombreuses affaires de manipulation qui ont émaillé sa vie politique. Georges Tron est un habitué des coups tordus.

• Dans son cas cette inclinaison semble dépasser le niveau du « dolus bonus » que certains admettent dans le monde politique pour devenir chez lui une véritable prédisposition pathologique. En effet, tous ses actes de la vie semblent commandés par une volonté ion flexible de tromper et de manipuler..


• Un débit oratoire hypnotique qui masque des approximations de fond

• Georges Tron est de ceux dont on peut dire volontiers qu’il s’écoute parler. Dans son cas on peut ajouter qu’il se regarde parler tant ses effets de bouche ou ses mimiques sont étudiés. Ce qui frappe tous ceux qui l’écoutent dans ses interventions publiques, c’est le rythme de son élocution, un flot torrentiel ininterrompu de paroles au point que certaines électeurs lui demandent fréquemment dans les réunions de « parler moins vite ».

• Son débit anormalement rapide lui permet d’épater son auditoire ; le spectateur croit faire un effort pour comprendre l’intelligence de la pensée, en réalité il ne maintient une attention que pour suivre le torrent de mots qui dévale; par cette technique, Georges Tron obtient une attention quasi hypnotique de son auditoire.

• Cette logorrhée filandreuse est structurée non par une cohérence intellectuelle mais autour de constructions sémantiques préfabriquées; elle camouffle en réalité une pensée généralement médiocre ou floue mais qui se conclut généralement de manière moralisatrice. Réécouté tranquillement, ce flot de paroles se révèle souvent creux et même parfois peu sensé. Là encore nous nous situons dans le domaine de l’apparence ; les observateurs attentifs se rendent, en effet, vite compte qu’il s’engage dans des propos souvent redondants, qui peuvent d’une phrase à l’autre se contredire et qui, malgré les apparences d’assurance et un vernis technique, dénotent finalement une connaissance assez superficielle des sujets.

• Mais surtout, il se fait remarquer par d’interminables développements, émaillés de tics verbaux (« pardon de le dire, mesdames et messieurs »); si cette habitude de la péroraison n’ajoute rien au débat, l’occasion de faire preuve d’une apparente dextérité oratoire semble le mettre dans une jubilation particulière; pourtant, derrière la musique des mots, transparaissent assez vite non seulement la superficialité et le décousu du propos mais également de sérieux problèmes de cohérence intellectuelle.

• Il est à noter que son expression écrite présente des problèmes similaires de construction dans comme en témoigne ce paragraphe d’une lettre signée de sa main lettre écrite à la population.
• « Je ne puis, en revanche, comprendre que dans notre commune, des mises en causes personnelles, des propos d’exclusion, des insultes, comme je les ai moi-même entendus, contre nos invités l’autre jour, remplacent les arguments et occultent le nécessaire respect de son interlocuteur, même si les désaccord existent » (sic)

• Georges Tron- Lettre à la population décembre 2010
• (annexe 15)

• On le voit, Georges Tron est un individu d’intelligence moyenne qui est contraint de compenser ses manques par la mise en œuvre de procédés oratoires, tactiques ou stratégiques, des modes opératoire qu’il maîtrise.
• Ses efforts pour paraître ne poursuivent qu’un objectif : voir dans les yeux du public une image positive de lui-même, susciter l’admiration en clair séduire qui est le premier pas d’un processus habituel de conditionnement. Il va ainsi chercher à séduire non pour susciter l’adhésion mais pour prendre l’ascendant sur l’autre et l’engager dans un processus de soumission.

• Sa technique oratoire relève de la manipulation

• La technique oratoire de Georges Tron est invariable.

• On l’a vu, sur la forme il s’efforce de se caler sur un débit oratoire quasi hypnotique non seulement pour dissimuler ses propres insuffisances mais également pour conduire à ensevelir son auditoire sous les mots.

• Dans la construction de ses interventions, Georges Tron emploie immanquablement les mêmes ficelles, le même rituel, -le criminologue dirait- le même mode opératoire.

• Comme dans les autres domaines de sa vie publique ou privée, Georges Tron nous montre qu’en ce domaine aussi, il est incapable d’innovations ou de créations et est obligé de se borner à reproduire des schémas qu’il croit maîtriser.

• Les constructions de ses interventions sont identiques et s’articulent immanquablement autour de formules classiques doivent donner l’illusion d’une logique ou d’une démonstration. :
• Didactique : « au départ, il y a … » ;
• Assurance du raisonnement « …je ne le redirai jamais assez… » ponctué par des « …je l’assume … »
• Logique de la construction « …et c’est pourquoi… », « vous l’avez bien compris mesdames et messieurs… » ;
• Fin de la démonstration : « …et pour conclure, je dirai… » ;

• Certains n’y verraient que la besogneuse maîtrise de procédés classiques d’éloquence. La permanence de la technique montre qu’avec Georges Tron, l’auditeur assiste en réalité à une sorte de rituel immuable qu’ hors intervention écrite il applique méticuleusement quelle que soit l’occasion.

• Sur le fond, Georges Tron n’hésite pas à mentir effrontément, défiant les évidences, les données objectives, la chronologie ou même le simple bon sens. Il ment par omissions ou par manipulations des mots. Pour parler d’une lettre qu’il a fait envoyer à un président d’association, il dira « …cet individu a été l’objet d’une procédure est de la part de l’administration». Il sait trouver les mots ou les double sens pour rendre l’autre mal à l’aise.

• Un être qui veut apparaître comme omniscient

• Quel que soit le sujet, Georges Tron doit avoir une opinion. Rien ne doit le prendre en défaut ; face à toutes les demandes, il excipe une initiative qui tend à prouver son dynamisme: sa technique consiste invariablement, quelle que soit la question qui émerge, à faire croire qu’il a écrit une lettre ou entrepris une intervention décisive « il n’y a pas plus tard que deux jours, j’ai écrit à M. X à ce sujet pour lui faire valoir…. » ; « Vous faites bien de parler de cette question, puisque c’est moi-même qui ait pris l’initiative d’une réunion avec le préfet ». Au prix d’une antidate, il recréera a postériori l’élément factuel qu’il aura sorti de son chapeau à l’appui de sa démonstration.

• Il est a noter que chacune des interventions supposée suggère l’idée d’un pouvoir particulier, d’une influence déterminante ou d’une autorité qui s’impose à tous. A cette fin, il met en avant des titres ou fonctions qui le mettent en scène avantageusement et sont sensés donner du crédit à son propos. « en tant qu’avocat, je sais mieux que quiconque que… » (il omet de préciser qu’il n’a jamais exercer et encore moins plaidé mais qu’il ne doit son titre qu’à une équivalence après deux mandats parlementaires). « C’est moi qui comme membre du parlement ait déposé une proposition de loi »…

• Dans cet exercice, il mise sur l’ignorance pour faire croire en sa supériorité hiérarchique, intellectuelle ou oratoire.

• Cette façon de s’exprimer traduit bien sa propension à faire illusion, de se présenter comme omniscient. Cette inclinaison à avoir réponse à tout le conduit a de fréquentes inexactitudes et est par exemple capable de mesurer publiquement le débit internet en mégawatt. Elle lui avait valu le ridicule chez les internautes lorsqu’interrogé sur le web 2.0 par un site spécialisé, il avait cru pouvoir broder sur un sujet auquel il ne connait rien.

• Une fausse empathie qui le conduit à édicter la règle morale

• Lorsqu’il prend à témoin son auditoire, (« pardon de le dire mesdames et messieurs… »…), il n’y a aucune recherche d’empathie de personne qui l’écoute mais que lui ne voit pas. Il cherche seulement par ce biais à créer l’illusion d’une connivence avec une assistance qu’il méprise; envelopper son auditoire lui permet ensuite de se relancer pour se poser finalement comme référent moral, celui qui édicte la règle: ….« je suis de ceux qui pensent que …. » est une phrase type du personnage ; distant et hautain, il se présente, porteur de la vérité absolue et s’érige sans le dire en étalon du bien et du mal. « … je ne vois pas quelqu’un me contredire sur ce point…. ».

• Ses effets oratoires réalisés, il se délecte manifestement de voir que sa séduction a pu fonctionner, qu’il peut être admiré et que le public lui renvoie une image valorisante de lui-même.


• La menace par allusion : une façon de faire croire à un pouvoir inexploité

• Peureux par nature, Georges Tron est sensible à la menace et, dans un rapport de force, elle lui confère donc des vertus décisives.

• Ses menaces prennent généralement la forme d’allusion : « cette personne sur laquelle j’ai un dossier.. », «je n’en dis pas plus pour le moment » « j’y reviendrai », « en temps utile, je fournirai les preuves sur cette personnes ».

• Lors de ses vœux 2012 à la population, il ne craint pas de répéter avec une posture théâtrale cette formule plein de sous entendus qui seront comme d’habitude sans lendemain: « mes silences sont plus terribles que mes paroles » (sic)

• De fait, il cherche en permanence à constituer des dossiers sur tout le monde quitte même à utiliser pour cela, de manière totalement illégale, les services de policiers véreux.

• Fondamentalement, cette façon de procéder est parfaitement conforme à son incapacité à affronter un adversaire de face, non par les idées mais par la manœuvre, non à la loyale mais dans un jeu pervers; mais surtout, il cherche par ce biais à instiller l’idée chez les plus craintifs de pouvoirs cachés ou d’une puissance non exploitée. Enfin et de manière accessoire, cette attitude lui sert à feindre la posture du grand seigneur qui aurait à cœur d’épargner ses victimes.

• C. Un être pervers
• Georges Tron présente tous les symptômes du pervers. Il en répond à la définition dans toutes ces acceptions.

• Une déviance fétichiste jusqu’à la perversité

• Un fétichiste compulsif

• Est tout d’abord considérée comme perverse « la personne atteinte de perversion sexuelle ».

• Or Georges Tron a planqué sous une prétendue passion pour la réflexologie un fétichisme des pieds qu’il a poussé jusqu’à l’obsession.

• On remarquera, sans avoir trop besoin de s’appesantir davantage, que le fait qu’il ne pratique des séances de réflexologie que sur des femmes ne plaide pas pour sa version d’un attrait pour une discipline strictement paramédicale. Mais surtout, les témoignages qui relatent des séances ou le pied de sa prétendue « patiente » finiit dans sa bouche démontre que nous sommes dans un cas classique de fétichisme, d’une excitation podophilique de nature sexuelle.

• Dans le cas de Georges Tron cette pratique tourne visiblement à la déviance dans la mesure où elle l’a totalement submergé et qu’elle a pu prendre le pas sur l’ensemble de ses activités. Les témoignages de femmes ou d’employées municipales ayant à subir les assauts du maire de Draveil se comptent par dizaines au point d’en être devenue une vérité publique. Cette triste notoriété lui vaut sur les bancs de l’Assemblée le titre de « masseur chinois ».
• Il faut noter que la première légion d’honneur qu’il ait attribué comme secrétaire d’Etat à la Fonction Publique fut à un médecin spécialisé dans la réflexologie dont l’association est soutenue et accueillie par la ville Draveil et qui sert de caution à la passion dévorante de G. Tron. On est loin du passe temps qu’il décrit ; la réfléxologie n’est qu’à l’évidence une couverture pour masquer ses irrépressibles pulsions fétichistes de Georges Tron Les représentants de cette discipline para médicale ont très rapidement pris leur distance avec les faits qui leur étaient rapporté et que le maire de Draveil tentait de présenter comme de la réflexologie.

• Un fétichisme qui est une sexualité de substitution

• Il est à noter que les chercheurs (Dr A James Giannini de l’université d’État de l’Ohio)[] ont mis en évidence que les pratiques de fétichisme des pieds se répandaient, comme dérivatif sexuel, lors de l’apparition de grandes épidémies de MST. Ce fut le cas lors de la grande épidémie de gonorrhée durant le douzième siècle et des épidémies de syphilis durant les seizième et dix-neuvième siècles en Europe. De la même façon, cette forme sublimée de sexualité, alternative à la pénétration devenu dangereuse, fut également constatée avec le développement du sida. Cette pratique « propre » mais qui conserve son caractère éminemment sexuel, n’est en réalité que le reflet de l’hypocondrie de celui qui la pratique. Il est vraisemblable qu’il a recherché et vraisemblablement trouvé par ses pédestres manipulations une excitation organismique qu’il a vécue, souvent à l’insu de ses obligées, comme un acte sexuel.

• Il ne fait aucun doute que les pulsions fétichistes irrépressibles que l’on constate chez le maire de Draveil, son besoin permanent d’un contact tactile des pieds de femmes et surtout les formes et la fréquence de ces pratiques suffisent à caractériser de pervers le comportement de Georges Tron.


• Georges Tron se complait dans des actes immoraux ou cruels

• On l’a vu. A de multiples occasions Georges Tron a montré son inclinaison à violer ostensiblement les convenances sociales soit par des attitudes discourtoises (boire à la bouteille au conseil municipal), soit par des propos orduriers (voir article du Canard enchainé relatant une rencontre avec de citoyens), soit par des comportements déplacés (faire du pied de manière délibérément insistante à ses voisines de tables, venir frotter son sexe contre le bassin contre une conseillère municipale).

• Le profil psychologique de Georges Tron transparait dans ses actes de la vie quotidienne et notamment dans sa vie professionnelle c’est-à-dire dans ses fonctions d’homme public.

• Georges Tron s’efforce toujours d’établir de force psychologique
• Georges Tron n’envisage les rapports humains que comme des rapports de force qui expriment explicitement un besoin irrépressible de faire la preuve de sa domination.
• Tendance courante chez les hommes politiques, dirait-on, qui sont par essence des animaux territoriaux ou des mâles dominants.
• Chez lui pourtant cette constante relève d’un comportement dont la prégnance et la gravité recèlent un véritable trouble du rapport à autrui.
• La formule « celui qui n’est pas avec moi est contre moi » n’est pas une simple bravade ou la marque d’une autorité un peu trop affirmée.
• Dans son esprit, cette phrase qu’il affectionne et qu’il prononce en toutes occasions signifie clairement « celui qui ne se soumet pas, je le brise ». Et de fait peu de gens, simples citoyens ou même autorité publique, n’ont osé s’affronter à lui. En réalité, pour les raisons de peur que nous avons analysées plus haut, il finira par n’attaquer frontalement que les faibles et se contentera de manœuvre ou d’attaques par délégation dans les cas des adversaires qu’il craint.
• Est-ce à dire qu’il ne s’attaque qu’à ses adversaires ? Non, et c’est là le signe de sa perversité. Il finit toujours par s’attaquer à ceux qui l’entourent même s’ils se croient ses amis.
• Il s’y attaque de deux manières :
• Soit en exigeant d’eux une soumission aveugle, de nature quasi sectaire, qui peut les conduire à un avilissement, une véritable chosification jusqu’à la révolte de la victime.
• Refusant d’être déçu ou simplement contrarié, il ressent tout refus le concernant ou tout rejet de lui même comme une blessure narcissique qui déclenche sa fureur et donc un inévitable conflit.
• En narcissique exclusif, Georges Tron veut que les autres ressentent Georges Tron. Les personnes soumises doivent faire de lui-même le centre de leur vie. Elles doivent s’excuser de ne pas avoir été assez compréhensives à son égard. Pire, elles doivent penser, vivre et ressentir comme lui, les mêmes peurs, les mêmes angoisses, les mêmes vérités. Elles doivent le remercier qu’il accepte de s’intéresser à elle.
• Peu autonome, il a besoin de s’entourer pour se rassurer. C’est ainsi que les Draveillois ont rarement vu leur maire seul dans la rue. Il a besoin de se sentir protégé par la présence de plusieurs personnes autour de lui.
• Pour autant ses protecteurs dont il a foncièrement besoin, ne sont pas à l’abri de ses humeurs ou de ses manœuvres. Il pousse ses dominés à le suivre dans ses folies, à admettre ses mensonges comme des vérités intangibles, à commettre pour lui des actes de violences ou des parjures. Chacun a pu voir des maires adjoints, citoyens a priori respectueux des lois et de la morale, poussés à des actes totalement indignes, délictueux voire même criminels sous son influence. Cette situation de faute objective les lie mais peut aussi dans cet univers instable préfigurer la disgrâce qui les finira par les emporter dans le tourbillon de ses manœuvres.

• Lucile Mignon, son ancienne collaboratrice dévouée, fut par exemple considérée comme adversaire à la minute où elle déposa en avouant avoir fait subir à sa demande des pressions sur une plaignante.

• Soit pour des raisons de convenances quand l’autre a fini de servir ou de l’amuser. Sans aucun scrupule, il se débarrassera de la personne comme d’un objet encombrant. Il ne peut s’empêcher de détruire les relations les plus naturelles ou celle qui aurait vocation à rester harmonieuses. .Georges Tron tire d’ailleurs l’efficacité de ses actions de sa totale imprévisibilité et de son absolue insensibilité dont personne, pas même les proches ne peuvent a priori imaginer l’ampleur et l’inhumanité.
• Il se lancera alors dans un travail méticuleux de destruction sociale et d’anéantissement personnel de l’autre exigeant que les proches le suivent dans son entreprise de destruction morale. Ceux qui ne fuient pas rapidement se trouvent broyés moralement. Plus il aura dévalorisé l’autre, plus il se sera senti fort.


• Le mode opératoire : séduction/soumission/destruction
• Georges Tron est un être qui ne s’engage jamais vraiment afin de se tenir à une distance affective qui lui permettra un comportement froid et calculateur. Jamais, même contre les faits établis notamment avec Mmes Doncarli et Gruel, il n’a admis de avoir eu maîtresse ce qui aurait constitué pour cet être sans sentiment un aveu de faiblesse. Il cherche toujours à fasciner sans se laisser prendre. Pour soigner son mal-être intérieur, son vide intérieur, et vraisemblablement un manque d’amour dans l’enfance, il a besoin d’être rassuré. De ce point de vue, la fascination dans les yeux de l’autre lui renvoie une image qui le comble. Dans une bande enregistrée, sa maîtresse, Syvie Doncarli explique le manque d’amour de son père et sa détestation pour lui. C’est dans cette blessure intérieure qu’il faut chercher ses névroses.
• Comme le criminel cynique, il n’a aucun ami et ne connait dans la vie que deux types d’individus : ses complices qui lui permettent d’arriver à ses fins et qu’il jette quand il n’en a plus besoin, ses victimes sur lesquelles il se plait à s’acharner.
• Il nie avec un aplomb déconcertant même confrontés aux preuves objectives et irréfutables de ses falsifications.
• D’une manière générale, dans son organisation de vie, il pratique la technique du cloisonnement actif. Cela l’amène souvent à interdire à certaines personnes de se rencontrer ou de se parler; cela le conduit également à faire circuler des rumeurs, à dresser les gens les uns contre les autres en négatif pour les affaiblir (ex opposition) ou en positif pour intervenir comme l’arbitre indispensable, comme le protecteur nécessaire; ce procédé relève véritablement de la manipulation et même programmation sectaire des individus.
• Pour vivre, il a besoin d’absorber l’énergie positive de l’autre pour lui inoculer son énergie négative : il est d’ailleurs frappant de constater la décrépitude progressive physique de ceux qui le côtoient.

• Il commence par séduire
• S’il séduit ou s’il flatte c’est toujours dans une stratégie préalable de manipulation puis de domination.
• La plupart des témoignages ou des plaintes font état d’un comportement trompeur plein de promesses où un homme puissant joue des prédispositions à la crédulité de femmes en situation sociale ou affective précaire. Ces témoignages relatent l’utilisation de techniques de prise en main psychologique qu’il manie en permanence.
• Si la séduction – qui conduit de toutes les façons à l’asservissement- d’une proie échoue, il passe directement à la phase agressive où il va déployer des trésors de perversité pour soumettre ou anéantir son adversaire déclaré : « je sais combattre clame-t-il publiquement en forme d’avertissement».

• Il feint l’intérêt pour l’autre
• Il ne se passionne pour les autres que de manière superficielle puisque son seul centre d’intérêt véritable c’est lui, sa personnes, ses humeurs, son plaisir. La sympathie est toujours feinte et ne poursuit que le but extérieur qu’il s’est fixé: s’il établit un lien qui semble personnel, c’est uniquement pour créer un climat propice à la mise en confiance puis l’instrumentalisation de l’autre. Pour se faire, il est parfaitement capable d’adapter son attitude à la personne qu’il veut traiter.


• Il entraine l’autre dans un cycle de dépendances
• Pour assoir l’intérêt qu’on lui porte et obtenir une allégeance redoublée ou une dépendance affective à son égard, il soufflera le chaud et le froid alternant les coups de cœur et les blâmes : il promet une place puis fait traîner, il donne puis reprend, il flatte puis insulte, il se livre aux pires humiliations puis fait envoyer des fleurs jusqu’à la prochaine humiliation.
• Comme tout manipulateur, Georges Tron s’efforce de placer les personnes en confiance avant d’exiger d’elles des comportements qu’elles imaginent quasi initiatiques pour le conquérir mais qui en réalité accroissent leur abaissement psychologique; il exige toujours plus et se présente pour cela en position de victime, de protecteur trahi et les fait entrer sans qu’elles s’en aperçoivent dans un cycle de dépendance, affective, matérielle, sociale, psychologique.
• Il ne prend jamais en compte les besoins et les sentiments des autres, sauf pour s’en servir, manipuler sa victime, l’isoler et l’amener à faire ce qu’il veut. Il est égocentrique, exige de l’autre la perfection. Cette exigence sert à la culpabilisation qui lui donne le pouvoir supplémentaire d’absoudre ou de disgracier aux yeux du groupe.
• Il les incite à des comportements moralement ou pénalement répréhensibles pour mieux les tenir par des menaces de révélations. Ainsi sans même sans rendre compte, l’une des plaignantes s’est retrouvée accusée de vols, délit fabriqué qui n’a servit qu’à la rabaisser pour obtenir d’elle de nouvelles exigences sexuelles de plus en plus avilissantes.

• Il soumet

• Georges Tron fait en permanence des femmes de véritables proies sexuelles : la passante qu’il rencontre et qu’il effleure avec un air vicieux; la mère de la famille qu’il reçoit pour une place en crèche et qui se retrouve pieds nus dans le bureau du maire pour une séance de tripotage, la collaboratrice qu’il fait monter pour « voir un dossier » et qui sera soumise à un cérémonial visiblement immuable de viols.
• Fondamentalement, avec ses proies sexuelles, il se situe davantage dans la démarche du Dom Juan que du Casanova ; le premier conquiert mais ne passe pas forcément à l’acte puisque, dans la petite histoire, il envoie son domestique s’assurer que la belle sera au rendez-vous. L’annonce de sa prise suffit à lui procurer du plaisir. Le Casanova au contraire séduit, consomme. Il est remarquable qu’à l’inverse de Georges Tron dans les deux cas, l’un et l’autre s’enfuient immédiatement après.
• Pour Georges Tron, la conquête a pour moyen la séduction ; elle se poursuit dans des rapports donjuaniques c’est dire en l’occurrence pour Georges Tron du voyeurisme le plus souvent non consommé et une agression sexuelle sans pénétration.
• De situations de rapports contraints par la menace, la ruse pour par nécessité, il n’en éprouve aucun sentiment de culpabilité puisqu’il considère qu’il leur a fait honneur de leur accorder ses faveurs même sexuelles. Au fond de lui, il estime que ses victimes n’avaient pas à « être si bêtes. » sa réflexion au journal le monde constitue de ce point de vue une forme d’aveu lorsqu’il considérait que « les plaignantes étaient incapables de porter plaintes par elle-même ».
• Mais à la différence du Dom Juan ou du Casanova, il ne s’enfuira pas mais se délectera de la soumission de sa victime qu’il aime voir souffrir en espérant pourvoir se délecter de la mort qu’elle se sera donnée.

• Il cherche à anéantir l’autre

• Concrètement, une fois qu’il aura « conquis » sa victime, qu’il cherchera à en détruire l’image par le harcèlement.

• Pourquoi aucun psychologue consulté ne l’a interrogé sur le suicide qu’il promettait à tout le monde et sur les conditions du suicide de sa propre sœur.

• Son langage est délibérément flou et imprécis pour se réserver des possibilités de rétractation : « je n’ai jamais dit cela .. « vous mentez.. ».
• Il utilise un langage dont il souhaite qu’il ne sera pas compris pour placer l’autre en situation d’infériorité, pour faciliter ensuite sa mise en accusation. Il multiplie les paradoxes pour rendre sa pensée ou ses intentions difficilement cernables, entretenir une confusion qui fera perdre à l’autre ses repères.

• Et comme les pervers usent du même mode opératoire, il utilisera toujours les mêmes méthodes de déstabilisation.??Se moquer de ses convictions, de ses choix, de ses goûts?Ne plus lui adresser la parole,?Le ridiculiser en public,?Le dénigrer devant les autres?Le priver de toute possibilité de s’exprimer?Se gausser de ses points faibles?Faire des remarques désobligeantes, sans jamais les expliciter?Mettre en doute ses capacités de jugement et de décision

• Particulièrement procédurier il organisera des véritables percussions judiciaires ou administratives. Philippe brun, candidat d’opposition a été l’objet d’un nombre incroyable de procédures.
• Dans le conflit, il va toujours chercher le mot qui blesse, l’action qui salit, l’allégation qui sous entend, l’action qui fait le plus de mal. Il assujettit ses souffre-douleur ou ses ennemis et les pousse à la dépression, à la violence, à la perversion, à la folie, à la maladie voire et espère ouvertement la mort par suicide.
• Alors que le psychopathe tue sa victime ; Georges Tron comme tout pervers narcissique la maltraite jusqu’à l’anéantir moralement et, si possible, la pousser au suicide.
• Jouant de sa réputation d’intégrité, il phagocytera sa victime en obtenant l’approbation et même le concours de ses adjoints et collaborateurs, eux-mêmes manipulés.

• Il ne poursuit qu’un seul objectif : l’anéantissement de l’autre. Davantage que posséder l’autre, il a besoin de le détruire

• Dans le conflit, il fait preuve d’une endurance et une hargne sans égal
• Georges Tron est à l’aise dans le conflit et semble s’en délecter. S’en étant jusqu’à présent sorti toujours indemne, il y a vu la possibilité de mettre en évidence l’illusion de sa toute puissance.
• Lorsqu’il décide de s’attaquer à quelqu’un, ami dont il se débarrasse ou ennemi qui lui a résisté, il fait preuve d’une hargne et d’une détermination hors du commun qui témoigne de l’inflexibilité d’une rancune inextinguible et implacable: il est capable de déplacer ciel et terre pour parvenir à ses fins et notamment passer plusieurs dizaines d’appels pour organiser une cabale contre quelqu’un qu’il a selon son expression emprunté à la chasse « identifié ». La préfecture et notamment le cabinet du préfet le sait disposé non seulement à un comportement colérique insensé mais aussi capable de harcèlement téléphonique pour obtenir satisfaction. ; il se lance, parfois sans même réfléchir, dans tous les excès : il est capable d’user et même d’abuser (au sens juridique du terme) de tous ses pouvoirs de maire, de député, de ministre, de Président départemental de l’UMP, président de la CA. Contre une personne identifiée comme « ennemi », pour des broutilles, il peut mobiliser toutes les relations qu’il connait. C’est ainsi – nous l’avons vu- que sous contrôle judiciaire, il croit pouvoir acheter un faux témoignage qui accréditerait le prétendu complot dont il se dit victime, par un passe-droit fiscal et une intervention écrite auprès du ministre Lellouche.
• Dans le conflit, Il peut se livrer à un harcèlement sur des mois. C’est ainsi que s‘étant vu éconduit par la Commissaire de police de Draveil pour un comportement « inapproprié », il n’a pas hésité à la harceler durant des mois alors qu’elle était enceinte. Il a obtenu du sénateur-maire Béteille des attestations sur la prétendue incompétence de cette fonctionnaire exemplaire et est parvenue à son limogeage.

• Un être sans pitié ni retenue
Rien ne l’arrête, ni la pitié, ni la morale ni même la décence : il est parfaitement indifférent à la souffrance qu’il inflige ; il n’éprouve ni sympathie ni compassion ; c’est cette absence de sentiment et de barrière morale qui font l’essentiel de sa force.
Il est capable, sans même rougir de sa méchanceté quasi criminelle, de se vanter d’avoir organisé l’enlèvement des chaudières d’un hôpital pour empêcher l’accueil de personne sans abri en périodes de grands froids ( voir article du Canard Enchaîné tiré des dossiers). Cett affaire lui avait valu une lettre ouverte d’un habitant de Champrosay ( annexe 16)
Il ne recule devant aucun mot, ni aucun procédé de pression, de diffamation, d’intimidation: « si vous faites quelque chose contre moi, je vous ferai retirer la garde de votre enfant… » ; il promet à ses cibles des ennuis avec l’administration sur laquelle il a prise; il leur promet la ruine, le déshonneur ou même le suicide. Il fait convoquer des citoyens à la police pour les intimider soit par des policiers complices agissant hors cadre légal, soit sur accusations mensongères ; il fait organiser par son directeur de cabinet ministériel, M. Moronval qui usurpe la fonction de « commissaire de permanence » (annexe 17), une descente de police chez un particulier. Sur un motif futile, il fait arrêter durant cinq mois les travaux de reconstruction de la maison d’une habitante réputée opposante. Il publie dans toute la ville y compris sur le site internet municipal l’adresse d’un opposant en le présentant du Front national pour le soumettre à la pression d’un lynchage social etc…

RIEN NE L’ARRETERA SAUF LE PENAL

Rares sont ceux qui ont pu résister à la pression. De l’effondrement de l’autre ou du malheur qu’il a provoqué, il en nourrit une jouissance affirmée et entretient ainsi le sentiment de puissance qui comble son vide intellectuel et affectif. Jamais, même placé devant des actes immoraux. Il ne ressent et n’exprime jamais aucune culpabilité.

Isabelle Nazare-Aga qui a étudié les pervers narcissiques propose une liste de 30 caractéristiques spécifiques qui doivent être lues comme autant de signaux d’alerte à toute personne dans l’interrogation. (http://www.blogdei.com/index.php/2007/07/24/2358-les-30-criteres-du-manipulateur-par-isabelle-nazare-aga )

Certains constats récurrents suffisent pour considérer qu’il y a danger : en voici les principaux :
« 1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle
2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
4. Il répond très souvent de façon floue
5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge
9. Il fait faire ses messages par autrui
10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne
12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper
13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation
16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion
17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
18. Il ment
19. Il prêche le faux pour savoir le vrai
20. Il est égocentrique
21. Il peut être jaloux
22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui
25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui
29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré
30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là »
Georges Tron est un pervers narcissique que rien sauf le pénal ne peut arrêter. Même mis en cause dans des affaires de viols, il a continue en mairie ses harcèlements, ses parties fines et vraisemblablement des relations non consentis. Les habitants ne sont pas dupes et continuent de dénoncer ses méfaits (a nnexe 18) souvent de manière ironique.???La perversité n’est pas un trouble psychiatrique mais une rationalité glaciale accompagnée d’une incapacité à reconnaître les gens comme des êtres humains. La majorité des pervers utilisent leur charme et leurs facultés d’adaptation pour se créer un chemin dans la société sans se préoccuper des personnes blessées et des vies dévastées par leurs actes.
On ne peut comprendre la perversité narcissique qu’en mettant ensemble des éléments épars pas forcement graves en eux mêmes. Le tableau final est souvent effrayant.
Le harceleur est un prédateur. Sa première pratique est de paralyser sa victime pour l’empêcher d’agir, de se défendre et arriver à la mettre dans la position d’instabilité psychologique. Lorsque le prédateur a des moyens d’autorités publiques pour agir les conséquences de cette violence souvent insidieuse sont épouvantables. Il est reconnu que la perversité narcissique se termine souvent par des abus sexuels.
Dans l’affaire Tron, les autorités de contrôle savaient mais n’ont rien dit, n’ont rienfait. Pire elles ont laissé se commettre l’innommable.
Annexes
Annexe1 : Le Parisien 25 mai 2011

Annexe 2 : Journal Elle le 30/05/2011 : « J’ai des éléments qui démontrent que leur démarche est inspiré par une vengeance personnelle »
http://www.elle.fr/Societe/News/Mairie-de-Draveil-Georges-Tron-n-entend-pas-demissionner-1600478/(affichage)/avis/(listing)/all

Annexe 3 : affaire de l’emploi aidé de la belle sœur de Georges Tron

http://www.rue89.com/confidentiels/2011/02/15/georges-tron-un-maire-bien-charitable-avec-sa-belle-soeur-190663

Annexe 4 : Georges Tron évoque un prétendu « contentieux privé » qui l’oppose à la famille Le Pen

Annexe 5 : Pour tenter de t’étayer sa thèse sur le prétendu « complot du Front national », georges Tron et Maître Schnerb monnaye un témoignage
Le Parisien 21/12.2011

Annexe 6 : Georges Tron s’écrit une lettre de soutien qui se signée par JF Copé, Secrétaire général de l’UMP dans laquelle il qualifie de « petites mesquineries » des accusations judiciaires de viols par personne ayant autorité.

Annexe 7 : Georges Tron exige que ce soit le Président de la république qui lui demande sa démission

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/georges-tron-ne-demissionnera-pas-sauf_997425.html

Georges Tron ne démissionnera pas, sauf…

Le secrétaire d’Etat à la Fonction publique Georges Tron à Paris le 19 avril 2011
afp.com/Pierre Verdy
Le secrétaire d’Etat ne quittera pas le gouvernement, “sauf si le président de la République ou le Premier ministre le lui demandent”.
L’avocat de george Tron, Me Olivier Schnerb, a déclaré lors d’une conférence de presse à la mi-journée, que son client qui “ne démissionnera pas”. Relancé par les journalistes, il a toutefois ajouté: “Sauf si le président de la République ou le Premier ministre lui demandent”. Joint au téléphone, il déclaré que ni l’un ni l’autre ne lui “ont demandé de démissionner”.
Le secrétaire d’Etat a refusé de préciser le contenu de son entretien avec François Fillon, qui l’a reçu ce vendredi matin à Matignon. Les deux hommes “ont évoqué ensemble toutes les implications de la situation dans laquelle il (Georges Tron, ndlr) se trouve, ils ont examiné toutes les conséquences possibles”, a-t-on souligné dans l’entourage du Premier ministre. A la question d’une éventuelle démission du secrétaire d’Etat, la même source a répondu : “On voit bien qu’il envisage les choses pour lui-même mais aussi pour le gouvernement”.
Ces réactions interviennent après la parution d’un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France dans lequel le secrétaire d’Etat à la Fonction publique admet que “la question de sa démission du gouvernement se pose” après les accusations d’agression sexuelle qui le visent et qu’il nie.
“Les accusations contre moi sont fantaisistes”, affirme George Tron qui assure qu’il n’aura “aucun mal à prouver (sa) bonne foi. Mais je ne veux pas devenir gênant. Est-ce que la question de ma démission du gouvernement se pose ‘ Oui, ce serait idiot de dire l’inverse”, reconnaît-il même s’il ajoute qu’il “ne (se) sent pas assiégé” et se dit “extraordinairement serein”. “Si j’ai quelque chose à dire ou à annoncer, je le ferai savoir au président de la République et au Premier ministre”, poursuit Georges Tron.
Réactions: “Rester ou démissionner, c’est à lui de choisir”
Le secrétaire d’Etat aux Transports Thierry Mariani, interrogé au sujet de cette déclaration, a répondu: “Rester ou démissionner, c’est à lui de choisir. C’est à lui de décider. Il a le droit à la présomption d’innocence. Georges Tron est un ami et a toute mon amitié. Il est présumé innocent. On ne peut pas invoquer la présomption d’innocence pour une personnalité de gauche et pas l’appliquer pour d’autres”, une allusion à l’affaire DSK.
A son arrivée au Conseil national ce samedi, Jean-François Copé a appelé, devant quelques journalistes, à la “retenue” – comme il l’avait fait à propos de l’affaire DSK – mais aussi “à la plus grande prudence” dans cette nouvelle affaire venue parasiter ce raout de l’UMP. Le secrétaire général de l’UMP a estimé que c’était “sans doute une attitude extrêmement respectable.Mais elle n’est pas de ma compétence, elle est de celle du ministre, du président de la République et du Premier ministre et c’est à eux d’en décider ensemble”, a-t-il ajouté.
Interrogé à son tour, en marge de la réunion, l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a répondu: “moi, je ne me prononce pas sur un dossier qui est maintenant entre les mains de la justice”. Dans les couloirs du Parc des expositions Porte de Versailles, où se tient le conseil national du parti présidentiel, des sources UMP n’excluaient pas un départ “imminent” du secrétaire d’Etat, “demain (dimanche)”, pour ne pas occulter le Conseil national de samedi, “ou alors dans les jours qui viennent”.
Georges Tron est la cible de plaintes de deux ex-employées municipales de la commune de Draveil (Essonne). Le parquet d’Evry a confié à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol. Le secrétaire d’Etat a indiqué par la voix de son avocat qu’il allait engager une procédure pour dénonciation calomnieuse.

Annexe 8: Georges Tron quitte le gouvernement sur un deal : je pars mais vous me laissez la mairie de Draveil et ma circonscription
Lettre de démission du gouvernement de Georges Tron

Georges Tron quitte le gouvernement
LEMONDE.FR avec AFP | 28.05.11 | 09h12

L’ancien secrétaire d’Etat à la fonction publique Georges Tron en discussion avec le premier ministre François Fillon, le 2 mars, à l’Elysée.AFP/ERIC FEFERBERG
Dans la tourmente des accusations de “harcèlement sexuel” qui pèsent sur lui, le secrétaire d’Etat à la fonction publique, Georges Tron, a démissionné de ses fonctions gouvernementales, dimanche 29 mai. En moins d’un an, il est le cinquième membre de l’exécutif fragilisé par un scandale à devoir quitter ses fonctions.
C’est le ministre du budget François Baroin, ministre de tutelle de Georges Tron, qui reprend ses attributions, a annoncé l’Elysée. Cette décision dispense le gouvernement de procéder à un léger remaniement.
Quatre jours après la révélation des plaintes à l’origine de l’enquête qui le vise, Georges Tron “a informé ce jour le premier ministre François Fillon de sa démission du gouvernement”, peut-on lire dans un communiqué de Matignon. “Le premier ministre, en accord avec le président de la République, prend acte de cette décision qui ne préjuge en rien des suites qui seront données par la justice aux plaintes déposées contre Georges Tron et dont il conteste le bien-fondé.”
“J’EN FERAI UNE AFFAIRE PERSONNELLE”
Dans une lettre envoyée à Nicolas Sarkozy, M. Tron explique qu’il fera “une affaire personnelle de faire reconnaître (son) innocence en combattant les accusations vindicatives de deux anciennes collaboratrices”. Dans ce courrier, que reproduit en intégralité L’Express.fr, l’ancien secrétaire d’Etat poursuit : “Quoi qu’il en soit, la campagne de presse qu’elles ont provoquée – avant toute intervention de l’autorité judiciaire – a reçu un tel écho dans les médias, que nos concitoyens peuvent me considérer comme coupable avant que mes droits aient pu commencer à être mis en oeuvre : songez, Monsieur le Président de la République, que je n’ai même pas encore connaissance de la plainte qui me vise, la procédure ne le prévoyant pas (sans doute parce qu’elle ne prévoit pas non plus le procès public qui m’est fait)”, écrit l’ancien secrétaire d’Etat à la fonction publique.

L’ancien secrétaire d’Etat à la fonction publique et maire UMP de Draveil (Essonne) Georges Tron, le 19 avril 2011, à Paris.AFP/PIERRE VERDY
En pleine affaire DSK, le départ de Georges Tron était attendu. Samedi matin, le Journal du dimanche indiquait que “François Fillon s’est chargé de fixer les modalités d’une démission devenue inévitable depuis les accusations d’agression sexuelle par deux employées municipales”.
L’entourage de l’ancien secrétaire d’Etat à la fonction publique, un ex-villepiniste entré au gouvernement en mars 2010, avait indiqué dimanche matin qu’il quitterait ses fonctions “sans délai”, si une demande en ce sens était formulée par le président Nicolas Sarkozy ou le premier ministre François Fillon.
Une manière de signifier que l’exécutif avait peut-être montré un peu plus précisément la porte de sortie à Georges Tron, réticent à un départ spontané et qui assurait samedi n’avoir encore reçu aucune demande de démission. L’ex-secrétaire d’Etat n’a d’ailleurs pas encore accès à la procédure et son audition par les enquêteurs n’est pas imminente, selon le parquet d’Evry.

UNE TROISIÈME VICTIME ?
Deux anciennes employées municipales de Draveil (Essonne), ville dont il est le maire, ont déposé plainte pour “harcèlement sexuel” contre M. Tron. Les deux femmes, défendues par Me Gilbert Collard, ont été entendues, jeudi 26 mai, par la police judiciaire de Versailles. Elles accusent M. Tron, adepte de la réflexologie plantaire, de leur avoir prodigué des massages de pied qui ont dégénéré en violences sexuelles.
L’enquête peut aboutir à un classement sans suite, à l’ouverture d’une instruction ou à un renvoi devant un tribunal correctionnel dans le cas du délit d’agression sexuel. Selon la procureure de la République de l’Essonne, si les faits reprochés à Georges Tron étaient avérés, ils pourraient être qualifiés d’agression sexuelle et de viol.
Dimanche, le JDD révèle qu’une troisième victime présumée se serait manifestée et devrait être entendue dans la semaine par les enquêteurs. Il s’agit d’une commissaire de Draveil, déplacée “à la demande” de Georges Tron en début d’année. Un syndicaliste policier a expliqué au JDD que le secrétaire d’Etat “s’est acharné sur elle pendant des mois. (…) Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé entre eux, mais je sais qu’elle a très mal vécu tout ca”, a-t-il confié.
Le secrétaire d’Etat prépare déjà sa riposte. Il a indiqué par la voix de son avocat qu’il allait engager une procédure pour dénonciation calomnieuse. Dans une déclaration au Parisien/Aujourd’hui en France, il a affirmé : “Les accusations contre moi sont fantaisistes”, et assuré qu’il n’aurait “aucun mal à prouver (sa) bonne foi”.
JUPPÉ : “LA BONNE DÉCISION”
Alors que la classe politique vient déjà d’être ébranlée par l’affaire Dominique Strauss-Kahn, le ministre des affaires étrangères Alain Juppé a approuvé le départ de Georges Tron du gouvernement. “Je pense qu’il a pris la bonne décision”, a-t-il commenté sur Canal+. “Je n’ai pas de leçon à donner mais il y a des moments où il faut savoir prendre ses responsabilités soi-même”, avait-il déjà estimé avant l’annonce de la démission.
Pour le président du MoDem François Bayrou, interrogé par Le Parisien dimanche, les accusations d’agression sexuelle portées contre M. Tron par deux ex-employées municipales de Draveil (Essonne), ville dont il est maire, constituent “un choc de plus” pour les Français, après l’affaire DSK.

• Annexe 9 : affaire des casseurs de Ris Orangis
• http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-fait divers/video/CAB96024264/ris-orangis-tron.fr.html

• Annexe 10 : Affaires émaillant la vie politique de Georges Tron – Article du canard Enchaîné – Les dossiers 2011

• Voir aussi sur la manipulation de Balladur autostoppeur
• http://www.ina.fr/politique/elections/video/CAC95024369/balladur-et-l-auto-stoppeuse.fr.html
• http://www.liberation.fr/evenement/0101135026-quand-balladur-navigue-a-vue-et-fait-du-stop

• La cabale est découverte
http://www.liberation.fr/france/0101140737-claire-lacaille
http://www.liberation.fr/france/0101140334-les-chiraquiens-qualifient-de-coup-de-communication-le-tour-en-auto-stop-de-balladur

Voir aussi sur l’affaire du HLM
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/03/30/d-apres-le-canard-enchaine-georges-tron-loue-bien-un-appartement-a-loyer-modere_1326564_823448.html
http://www.liberation.fr/politiques/0101626960-si-georges-tron-vit-bien-en-hlm
Voir aussi sur l’affaire du contrat aidé (CAE) de sa belle sœur
http://www.rue89.com/confidentiels/2011/02/15/georges-tron-un-maire-bien-charitable-avec-sa-belle-soeur-190663
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/16/la-belle-s-ur-de-georges-tron-en-contrat-aide-a-la-mairie-de-draveil_1481080_823448.html

Annexe 11 : Article du Canard Enchaîné du 21 avril 2010

Annexe 12 : La mairie de Draveil, sous la houlette de Georges Tron, se dispense des principes de la bienséance en matière social

http://www.cgt91.com/draveil-la-cgt-saisit-la-cnil-et-la-halde-contre-georges-tron

Annexe 13 : Affaire du limogeage de la commissaire de police

http://www.leparisien.fr/essonne-91/georges-tron-a-t-il-limoge-la-commissaire-15-12-2010-1191657.php

DRAVEIL Georges Tron a-t-il « limogé » la commissaire?

Trois élus MoDem, PS et UMP accusent le maire UMP de Draveil d’avoir obtenu la mutation de la fonctionnaire de police, ce que l’intéressé nie farouchement.
15.12.2010
Georges Tron a-t-il usé de sa fonction de secrétaire d’Etat pour faire partir sa commissaire de police? C’est en tout cas ce qu’affirment certains élus de Draveil. Lundi soir, en plein conseil municipal, la conseillère municipale d’opposition MoDem Fabienne Sorola et son homologue PS Daniel Groiselle ont interpellé le maire UMP sur le départ de la patronne des policiers, qualifié d’« aussi précipité qu’inexpliqué ». Même si officiellement la commissaire, arrivée en poste à Draveil en septembre 2008, a demandé « volontairement » sa mutation. Fabienne Sorola se demande si Georges Tron « aurait exercé des pressions et agi avec les prérogatives que lui donne sa fonction de secrétaire d’Etat » à la Fonction publique. Ce que Georges Tron nie, même s’il reconnaît qu’il y a eu « beaucoup d’incidents » avec cette jeune femme de 29 ans et que « les choses ne se passaient pas (…) comme elles auraient dû se passer ». Pour le député-maire de Draveil, cette mutation est « normale ». Il ajoute que les commissaires précédents « sont aussi restés environ deux ans en poste ». Pourtant, jamais un départ de commissaire de police n’aura occasionné autant de remous. D’autant que la jeune femme était bien notée par sa hiérarchie — elle est sortie 7e de sa promotion — et que certains collègues ne tarissent pas d’éloges à son sujet : « C’est une flic remarquable, courageuse, qui a le sens du service public et qui manie professionnalisme et humanisme », lâche un ancien formateur. Fabienne Sorola a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur. Serge Poinsot, le maire UMP de Vigneux-sur-Seine, a lui aussi pris sa plume pour défendre la fonctionnaire, qui a autorité sur sa commune. Dans une lettre adressée au préfet, cet élu — par ailleurs en froid avec Georges Tron — dénonce la « brutalité » du départ de cette « fonctionnaire exemplaire et appréciée de tous », mutation qu’il qualifie de « limogeage déguisé ». Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du Snop (Syndicat national des officiers de police), lâche que « l’affaire de Draveil est connue de tous » et assure que « Georges Tron est intervenu pour que la commissaire parte ». Cerise sur le gâteau, tout le commissariat est monté au créneau. Une pétition signée par près de 80 policiers a été envoyée au directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Les signataires s’étonnent de cette mutation « dont le bien-fondé [leur] échappe ». « Du jamais-vu », analyse un haut fonctionnaire… « C’est révélateur », estime, lui, Jean-Marc Bailleul, qui de manière plus globale s’insurge contre l’ingérence des élus dans le commissariat de leur ville. « Ce ne sera pas la première fois qu’il y a des interventions d’hommes politiques pour obtenir le départ d’un fonctionnaire de police. » Le Parisien
Cet article a été publié dans la rubrique Essonne
Annexe 14 : La presse fait allusion au caractère colérique de Georges Tron
http://www.liberation.fr/politiques/01012340269-georges-tron-l-orgueilleux-aux-multiples-mentors
Annexe 15 : Exemple de construction mentale de Georges Tron

Annexe 16 : lettre ouverte d’un habitant de Champrosay au maire de Draveil à propos du refus d’accueil des SDF en période de grands froids.

Annexe 17: Le chef de cabinet de G. Tron usurpe d’une fonction de « commissaire de permanence » pour monter une cabale contre des opposants

http://www.rue89.com/confidentiels/2011/02/23/a-draveil-le-chef-cab-de-georges-tron-redevient-commissaire-191862

A Draveil, le chef cab’ de Georges Tron redevient commissaire
Par Augustin Scalbert | Rue89 | 23/02/2011 | 19H48
Les révélations de Rue89, la semaine dernière, sur l’emploi subventionné dont bénéficie la belle-sœur du secrétaire d’Etat à la Fonction publique Georges Tron dans sa mairie de Draveil, ont provoqué là-bas une belle pagaille.
A se pencher un peu plus sur la ville de l’Essonne dont le ministre est maire depuis 1995, on tombe sur de drôles d’histoires.
Beaucoup plus que la présence de membres de la famille Le Pen – que le ministre accuse, à tort, d’être à l’origine de nos révélations –, c’est la gouvernance du maire qui est curieuse. Ainsi, depuis son ministère, Georges Tron semble diriger la police nationale de sa ville.
Début octobre 2010, son chef de cabinet Philippe Moronval a téléphoné au commissariat de Draveil, dont il fut le patron entre 2006 et 2008. Commissaire de police, il est depuis mars 2010 « en mobilité » pour exercer sa fonction de collaborateur ministériel.
Moronval appelait pour signaler un problème de stationnement très « cloche-merlesque » en apparence. En apparence, car cet incident s’inscrit en fait dans un contexte de vive opposition d’habitants à un projet immobilier mené par la mairie.
Problème : selon un extrait du registre de main courante du commissariat, dont Rue89 a eu connaissance, ce n’est pas le chef de cabinet Moronval qui a téléphoné ce jour-là, mais le « commissaire de permanence » Moronval.
« Je ne suis pas responsable des interprétations »
Si c’est bien le cas, cette intervention constituerait une violation de l’article 16 du code de déontologie de la police nationale. Ce qui exposerait Philippe Moronval à des sanctions disciplinaires.
Joint par Rue89, le chef de cabinet reconnaît avoir appelé le commissariat, « à la demande d’un élu, peut-être le maire lui-même, je ne sais plus », ainsi que la direction départementale de la sécurité publique.
Il souligne que la gestion des dossiers locaux de son ministre fait partie des attributions d’un chef de cabinet.
Mais il dément avoir donné le moindre ordre d’intervenir, et certainement pas en arguant d’une fonction qu’il n’exerce plus :
« Cela sous-entend que j’aurais usurpé une qualité qui n’est pas la mienne.
Je ne suis pas responsable des interprétations qui ont pu être faites de mon appel. »
Quand ses nouvelles fonctions l’amènent à Draveil, Philippe Moronval ne rechigne pas à visiter son ancien commissariat, selon plusieurs témoignages. Aucun policier n’ignore être en présence d’un des principaux collaborateurs d’un membre du gouvernement, par ailleurs maire de la ville.
La chapelle que la belle-sœur de Tron est chargée de rénover
Et quand il appelle, le 3 octobre à 14h20 ? Le policier qui a rédigé la main courante a peut-être « interprété » le coup de fil de Moronval. L’extrait mentionne comme « origine de l’affaire » des « instructions hiérarchiques », venues de « M. Moronval », « le commissaire de permanence » à l’échelon administratif supérieur, le district d’Evry.
Si le chef de cabinet appelle la police ce jour-là, c’est à propos du quartier de Champrosay. Un dossier problématique pour Georges Tron : des riverains s’opposent à un lotissement lancé par la mairie, qui devrait défigurer la forêt mitoyenne.
L’objet de l’appel de Moronval est qu’une grille gênerait l’accès vers la chapelle Sainte-Hélène. Celle-là même que la belle-sœur du maire, employée à la mairie grâce à un contrat subventionné, est chargée de rénover.
Une fois sur place, la patrouille de police constate « qu’aucune grille ne gêne l’accès » :
« Constatons qu’il n’y a aucun obstacle ni de barrière qui gêne l’accès à la chapelle. […] Quittons les lieux. »
Georges Tron attaque la famille Le Pen, qui riposte
Parmi les riverains opposés au lotissement, il y a Jacques Olivier, qui a fait poser la fameuse grille, et son frère Philippe, époux de Marie-Caroline Le Pen.
Quand le ministre a accusé le Front national et les familles Le Pen et Olivier d’être derrière les révélations de Rue89 sur l’emploi aidé de sa belle-sœur, le gendre de Jean-Marie Le Pen a riposté en révélant que Georges Tron a été domicilié par sa famille.
Pour justifier son coup de fil, Philippe Moronval en rappelle le contexte :
« Deux semaines plus tôt, il y a eu une violente altercation entre différents interlocuteurs, dont Mme Tron et le premier adjoint, en raison d’un problème de stationnement autour de cette chapelle. […] Le prêtre avait été bousculé ou, en tout cas, il avait été surpris de l’accueil qui lui avait été réservé par les résidents. »
Selon le blog de l’association Draveil-Villages (non partisane mais très critique vis-à-vis du maire), la vérité est différente : le prêtre n’était pas là ce jour-là, la femme du maire a simplement parlé avec une riveraine haute de 1,64 m, et le premier adjoint a lui-même participé au problème de stationnement avec sa voiture arborant illégalement une cocarde tricolore.
La commissaire « limogée » sur intervention du ministre ?
Beaucoup moins « cloche-merlesque » est l’affaire du départ, mi-décembre, de la commissaire de police ayant succédé à Philippe Moronval.
Quatre-vingt policiers ont signé une pétition pour s’y opposer. Des élus UMP, PS et Modem ont accusé le ministre de l’avoir « limogée ». (Voir le reportage de Télessonne)
Georges Tron a démenti être intervenu, tout en reconnaissant, dans Le Parisien, avoir eu « beaucoup d’incidents » avec la commissaire de 29 ans, car « les choses ne se passaient pas […] comme elles auraient dû se passer ».
Absente au moment du coup de fil du 3 octobre, elle aurait « demandé sa mutation » dès son retour de congé maternité.
Tron : Moronval « facilite l’articulation sur certains dossiers »
Au moment où Georges Tron l’a recruté, Philippe Moronval dirigeait depuis deux ans le commissariat de Chessy, en Seine-et-Marne.
Voici ce qu’en disait le ministre, interrogé dans le numéro de juillet 2010 de « Réalités de l’Essonne » (le magazine de l’union des maires du département) sur l’articulation entre ses fonctions locales et nationales :
« Il faut de la fluidité. J’ai choisi pour chef de cabinet un ancien commissaire de Draveil que je connais bien.
Il connaît les problématiques locales et facilite l’articulation sur certains dossiers. »
• Annexe 18: texte et poème circulant sur Draveil – Auteurs inconnus

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