Politique

La Corse libérée?

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La Corse dimanche dernier a choisi les nationalistes et les indépendantistes, il était temps!
La Corse n’a rien à espérer d’un envahisseur ruiné, de cette république bananière politiquement à bout de souffle.
la Corse envahie par la France alors qu’elle était la nation des lumières selon Voltaire
et Jean-Jacques Rousseau, peut elle rester une colonie laissée pour compte, vivant au
rythme des largesses ou de la pingrerie de l’envahisseur?
Alors que l’Europe a montré ses limites tant sur le plan politique qu’économique,
la Corse pourrait redevenir un pays moderne, un modèle, une terre de liberté à l’image
de ce qu’elle était du temps de Pascal Paoli.
En 2009, le FLNC-Union des combattants (FLNC-UC), l’organisation indépendantiste Corse, avait appelé le lundi 5 janvier, “à combattre et à abattre” l’exécutif de la collectivité territoriale corse

.
Dans un communiqué, le FLNC-UC dénoncait les “marionnettes” aux mains desquelles se trouvait la Collectivité territoriale dominée par l’UMP, “les arrangements de politiciens véreux” et “l’interface entre détournement du politique, gras projets immobiliers et influence affairiste et crapuleuse”.

Une déclaration de guerre pour peut-être préparer une déclaration d’indépendance…

Le FLNC estimait que “la conception” du plan d’aménagement et de développement durable de la Corse, le Padduc, élaboré par le conseil exécutif de la CTC et bientôt examiné par l’Assemblée de Corse, était “une tromperie intellectuelle et politique”.
“La rédaction de ce Plan met en évidence les intérêts de quelques élus appartenant à ce même exécutif”, ajoutait le FLNC-UC, pour qui ce plan “avait pour objectif de livrer la terre corse à la vente et au capital prédateur”.

Le mouvement clandestin s’en prenait également “à la répression policière, judiciaire et administrative qui s’abat sur bon nombre de Corses et n’a rien à envier à certaines méthodes et périodes de régimes fascistes”.
“Cette répression généralisée démontre que la France en Corse, ce n’est surtout pas le pays des droits de l’homme”.

La Corse occupée par la France depuis deux siècles et demi, c’est assez, reste à déterminer les dommages à lui réclamer!

Philippe Penciolelli