Politique

Eric Woerth bat DSK à la roulette et est candidat en 2012

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Libération prétend avoir une lettre en sa possession dans laquelle Eric Woerth défend un contribuable afin que l’administration réduise ses impôts!

Le contribuable, c’est Pascal Pessiot, un temps associé au groupe Partouche, socialiste qui a gravité dans l’entourage de François Mitterrand, de Jacques Attali, que des gens foncièrement honnêtes!

Cette lettre serait datée du 30 janvier 2009 est adressée par le ministre à Jean-François Mancel, député de l’Oise et ancien secrétaire général de l’UMP. Un ami proche d’Eric Woerth, présenté comme son mentor politique, qui l’avait sollicité à propos du dossier de redressement fiscal de Pascal Pessiot.

Partisan de la libéralisation des jeux d’argent sur Internet, Pascal Pessiot avait été condamné en mars 2007 à un an de prison avec sursis, avant d’être relaxé en mars 2009 pour avoir participé à l’exploitation de sites illégaux de jeux en ligne via des entreprises situées à Belize et aux Bahamas.

On cherche la trace de Florence Woerth

Dans le courrier, Eric Woerth écrit à Jean-François Mancel qu’il a examiné, conformément à sa demande, la situation fiscale personnelle de Pascal Pessiot et qu’il préconise un dégrèvement. Le ministre souligne que c’est «à juste titre que l’administration a entendu assujettir M. Pessiot à l’impôt en France sur la part des bénéfices sociaux devant lui revenir». «Cela étant, écrit le ministre du Budget de l’époque, il m’a paru possible de reconsidérer les redressements litigieux. Les dégrèvements correspondants seront très prochainement prononcés, je ne serai pas opposé à ce qu’un règlement transactionnel incluant une modération significative des pénalités soit envisagé».

Le député Jean-François Mancel précise avoir agi comme il le fait «deux ou trois fois par mois» à la demande de particuliers. «M. Pessiot m’avait été présenté par des amis. Sur le plan fiscal, il a dû payer moins que ce que le fisc lui réclamait initialement», précise-t-il.

Une affaire banale dira Woerth, comme pour l’affaire Bettencourt

Comme à son habitude Eric Woerth rappelle qu’il a été saisi, pendant sa fonction de ministre du Budget, de milliers de lettres ( comme dans l’affaire Bettencourt)principalement adressées par des parlementaires, de droite comme de gauche.

En contradiction avec ce dossier comme avec les autres d’ailleurs,
Eric Woerth avait soutenu sur RTL qu’il n’était jamais intervenu pour «déclencher ou empêché un contrôle fiscal». «Un ministre du Budget est juste informé des dossiers chauds. Vous recevez un nom. Vous n’empêchez rien, vous ne faites rien et on ne vous tient au courant de rien», expliquait-il après avoir été soupçonné d’avoir évité un contrôle fiscal à Liliane Bettencourt.

Le journal de Laurent Joffrin avait prétendu début août qu’Eric Woerth était intervenu pour obtenir un dégrèvement fiscal de 27 millions d’euros sur la succession du sculpteur César.

Eric Woerth a rattrapé DSK sur la batterie de casserolles, un excellent candidat pour 2012…