Politique

Extrême droite contre Communiste, le CFJ impartial

<img src=Une école de journalisme a invité Jean-Marie Le Pen à débattre, provoquant les habituelles réactions indignées.
On peut s’interroger sur la démocratie française qui n’autorise pas à un leader politique de s’exprimer alors qu’il représente une relative importante partie de la population.
La justice est là pour tancer les outrances, semblent-ils aux démocrates que nous sommes….

Malgré la polémique lancée par L'Humanité (en son temps, défenseur du goulag) les étudiants du Centre de formation des Journalistes de Paris ont rencontré Jean-Marie Le Pen.
Le CFJ (centre de formation des journalistes) confirme simplement son attachement au débat contradictoire, au pluralisme, et finalement au réel", précisait Christophe Deloire, le directeur de l'école.

En préambule à la rencontre, Christophe Deloire a rappelé que le métier de journaliste "ne consiste pas à distinguer le bien du mal. Les gens sont assez grands pour ça".

Extrême droite, immigration, banlieues, succession à la tête du parti, guerre d'Algérie, les étudiants ont abordé de nombreux thèmes durant 1h30, et questions et réponses ont fusé entre les étudiants et Jean-Marie Le Pen

Le SNJ-CGT et SOS racisme avaient vivement critiqué cette rencontre, s'octroyant le droit de juger qui est invitable ou ne l’est pas. Et de préciser, « Il est intolérable qu'une institution d'enseignement supérieur comme le CFJ confère au leader frontiste le statut d'invité fréquentable",
Pour l’Humanité, qui n’est pas un modèle de journalisme, cette invitation contribue à banaliser les thèses du Front National. "Le CFJ confirme qu'elle forme une armée de journalistes utiles à la bonne marche de la propagande libérale", écrivait le journal communiste.
Il faut bien sur féliciter cette école pour son impartialité, chose rare dans le journalisme français…

A noter que pour l'affiche ci-dessus, Jean-Marie Le Pen encourt une peine de deux mois de prison et un an d'inéligibilité, verdict dans deux mois.