Politique

Jean Sarkozy, tout d’un grand…

L’expert désigné par le tribunal n’a pas pu rendre son rapport dans l’affaire Sarkozy-Bellouti.

Ce sera donc un procès Parole d’Hamed Bellouti contre parole Jean Sarkozy… On attend le verdict avec impatience.

Mais revenons sur les faits:

Le fils de Nicolas Sarkozy, celui-là même qui a des ambitions politiques était cité à comparaître en correctionnelle en 2006 pour délit de fuite. Le plaignant, M’Hamed Bellouti, n’envisageait pas d’en venir à une telle extrémité, s’agissant d’un banal accident de la circulation.

Le 10 octobre 2005, place de la Concorde à Paris, , M’Hamed Bellouti freine au volant de la BMW de son père. Derrière, un scooter n’a pas le temps de s’arrêter et emboutit le pare-chocs de la voiture, puis prend aussitôt la fuite pointant un “doigt”.

Un passager de la BMW a le temps de noter l’immatriculation du scooter.

M’Bellouti contacte son assureur, qui écrit au propriétaire du deux-roues en janvier 2006. Pas de réponse. Un mois plus tard, M’Hamed, muni d’une expertise qui fixe à 260 euros les réparations, porte plainte au commissariat du XVIe arrondissement pour délit de fuite.

Il ne connaît pas encore l’identité du conducteur du scooter, bien qu’il ait vu son visage. «Les policiers m’ont dit : Pas de problème, il y aura une confrontation. »

En mars, Mr Bellouti rappelle le commissariat : plus de trace de sa plainte… Egarée.

L’été arrive, la police n’a toujours pas de nouvelles au sujet du propriétaire du scooter. Mais l’assureur, oui et indique Jean Sarkozy de Nagy-Bocsa, domicilié à Neuilly.

M’Bellouti se fera la remarque qu’il est bizarre que l’assureur est retrouvé le propriétaire et pas la police…

La Maaf a envoyé trois courriers en vain et incite son client à la prudence ; «On me dit d’être prudent en période électorale. Alors j’attends.»

Le 7 janvier 2007, le scooter de Jean Sarkozy est dérobé à Neuilly. Avec une efficacité inaccoutumée et au moyen d’un relevé d’ADN, la police retrouve le deux roues en dix jours.

M’Hamed Bellouti ayant tenté de se rapprocher de la famille Sarkozy sans succès,se décide à porter l’affaire au pénal.

Après l’attitude de Jean Sarkozy envers David Martinon, peut-on raisonablement penser que ce jeune homme, puisse être coupable?

La justice française nous le dira!