Politique

Kouchner, un vulgaire chien de la meute politique?

Bernard Kouchner qui fait l’unanimité à droite comme à gauche, passant pour le Monsieur Honnête Homme de la politique, l’ami des palestiniens, des minorités, des pauvres, celui qui aurait pu avoir un destin présidentiel serait en fait un affairiste mêlant la politique et ses intérêts privés, bref un pourri…

J’ai eu l’occasion de voyager avec Bernard Kouchner et Christine Ockrent et une chose qui m’a surpris était la miniature de ce couple, chose que l’on ne remarque pas à la télévision.

cette remarque n’a aucun intérêt politique et aucun rapport avec ce qui suit, hormis si on la compare avec l’ancien ministre des affaires étrangères, le grand Dominique de Villepin, l’ennemi n°1 de Nicolas Sarkozy…

Bernard Kouchner était resté gérant de la société BK Consultants,depuis 2004, alors qu’il prenait les fonctions de ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy.

Ce qui était moins connu, c’est qu’il avait transféré ses activités commerciales à travers des sociétés gérées par deux de ses proches collaborateurs, Éric Danon et Jacques Baudouin.

Devenu ministre des Affaires étrangères, en mai 2007, Bernard Kouchner fait nommer le premier, Eric Danon ambassadeur extraordinaire à Monaco, le 8 août 2007.

Le second, Jacques Baudoin se voit confié la direction de la Communication du Quai d’Orsay.

Pierre Péan explique que Bernard Kouchner, bien avant ces deux nominations officielles, aurait été le VRP de la société IMEDA auprès du Gabon d’Omar Bongo, alors qu’il occupe, avant même de redevenir ministre, une haute fonction à caractère public, puisque, nommé par Jean-Pierre Raffarin, il est à la tête d’un réseau international (ESTHER ) œuvrant pour l’amélioration des services de santé dans les pays du Sud.

Une facture de 2,65 millions d’euros!
« Au Gabon, précise Pierre Péan, le montant des contrats passés par IMEDA et Africa Steps est de 1 735 916 870 Francs CFA, l’équivalent de 2 646 388 euros.

Le premier versement, de 500 millions CFA, soit 762 245 euros, à IMEDA, a été effectué le 19 janvier 2004 ; le second, à Africa Steps, de 700 millions CFA, ou encore 1 067 143 euros.

Fin 2006, le gouvernement gabonais devait encore 817 000 euros aux deux sociétés pour honorer les contrats signés… » Le tout pour des prestations réalisées sous l’égide de l’actuel ministre des Affaires étrangères. Ce qui fait qu’au moment où Bernard Kouchner s’installe au Quai d’Orsay, l’État gabonais doit toujours la modique somme de 817 000 euros aux deux sociétés des collaborateurs du ministre.

Éric Danon, qui réside près de la maison de Ségolène Royal à Mougins, contacte Blaise Loembe, Trésorier Payeur Général du Gabon, pour lui rappeler qu’ils (Bernard et Blaise) ont obtenu toutes les assurances d’Omar Bongo concernant le règlement de cette facture.

Il lui demande donc de « bien vouloir effectuer le paiement avec la plus grande diligence ».

Qui a dit que le monde politique était pourri?

Bernard Kouchner?