Les médias français largement subventionnés par le contribuable s’inquiètent des pressions qui ont toujours existé dans cette république que tout étranger considère comme bananière et largement dénonçé dans El Dia.

L’intersyndicale déclarait:
“Une information malade c’est une démocratie en danger!” Bravo, mais pourquoi aujourd’hui et pas hier et avant hier? La réponse vient probablement du fait de la perquisition intolérable dans les locaux du Canard Enchaîné, mais a-t-on oublié les plombiers qui oeuvraient dans ces mêmes locaux? La presse française a également oublié l’attitude inadmissible de François Mitterrand refusant de répondre aux journalistes de télé lui demandant très prudemment des explications sur les écoutes téléphoniques, etc etc…

Le communiqué pointe du doigt “la mainmise de quelques grands industriels” sur la presse, “les cas de censure”, ainsi que la perquisition des rédactions “au mépris de la loi”. “Les pressions exercées sur les journalistes atteignent des sommets dignes d’une république bananière”, s’indignent les syndicats.

On s’étonne de cette prise de conscience un peu tardive, sans compter que les médias français n’ont jamais été des champions quand il s’agit de critiquer les institutions, les lois, et de défendre les opprimés… Il suffit de lire les éditos fadasses juste un peu orienté en fonction de la sensibilité politique de l’auteur pour comprendre que cette presse est achetée ou à jeter…