Politique

Législatives, la France tourne le dos au socialisme

Les élections législatives de dimanche ont confirmé les sondages et ce n’est pas une vague mais un tsunami bleu que la France a connu. Avec une projection de 410 à 450 sièges pour la droite et 120 à 150 pour les socialistes, les Français ont indiqué clairement qu’ils ne croyaient plus aux utopies du PS, des verts et du PC. François Bayrou , dont on faisait remarquer dans nos précédents articles, le manque de stratégie du à une seule ambition présidentielle aura peut-être deux ou trois députés. Les électeurs de Ségolène Royal sont pour la plupart restés chez eux, ce qui explique le taux d’abstention. Le porte-parole de la candidate Royal, Arnaud Montebourg est en ballottage défavorable, alors qu’il tentait d’incarner une nouvelle gauche plus moderne, et qui confirme que la France va rejoindre les autres pays Européens et abandonner pour longtemps l’archaïsme des socialos communistes… Le Front National, lui aussi est réduit à sa plus simple expression, et c’est incontestablement une belle victoire pour le Président Nicolas Sarkozy. Laurent Fabius lors de la publication des résultats tentait une fois de plus d’inquiéter les Français en fustigeant d’éventuelles mesures sur une hausse de TVA et de la franchise sur les soins, en omettant de préciser que de toutes les façons, le déficit de la SECU comme de l’état sont payés par le contribuable. Ségolène Royal avait enfin cessé d’arborer son éternel sourire, prenant peut-être conscience qu’elle n’était pas la nouvelle Marianne. Un boulevard s’ouvre au président de la république, en espèrant qu’il ne le transformera pas en voie sans issue…