Politique

l’Europe à 27 un bateau qui fait eau de toutes parts

Au premier janvier 2007, la Roumanie et la Bulgarie vont embarquer sur le rafiot qu’est l’Europe. Bateau ivre dans la tempête, dont on ne sait pas bien qui est le commandant, et un équipage pour le moins hétéroclite… Aujourd’hui, cette grande association de pays, c’est quatre cent cinquante millions d’habitants, et avec les deux nouveaux, on atteindra quatre cent soixante quinze millions, soit une augmentation de cinq pour cent. Si nos nouveaux alliés sont parmi les plus pauvres, si des problèmes de corruption existent, si les subventions européennes s’évanouissent dans la nature, ce n’est pas ce qui est le plus important. Le plus grave, c’est que tous ces nouveaux pays qui frappent à la porte, n’adhèrent pas par idéal, par conviction politique, ni pour la francophonie, mais uniquement pour améliorer l’ordinaire…
L’Europe accorde des subventions, mais n’exige pas en retour que les états membres s’équipent de matériels Européens, ce qui serait la moindre des choses au moins pour l’armement, si on veut voir un jour une armée Européenne. Les nouveaux entrants avec l’argent de Bruxelles se sont équipés auprès de nos amis Américains, ce qu’avait déjà fait la Pologne en son temps… La commission précise que ces deux pays sont soumis à des mesures d’accompagnement… et de rire… La France qui a fortement poussé à l’entrée des deux nouveaux, ce qui était logique dans le temps, mais que rien ne pressait, poursuit un but, celui de la Francophonie, un truc qui réunit pour la plupart, des pays sous-développés et qui représentent cent soixante quinze millions d’individus sur les six milliards et demi de la planète. L’Europe, un rafiot sous pavillon de complaisance, qui donne de la bande, et sur la passerelle, on ferait bien de faire attention au chavirage, ou pire envoyer tout le monde par le fond…