Politique

Nicolas Sarkozy à Ryad, ne boit pas que du thé

Le président français Nicolas Sarkozy, bien qu’ami avec Tony Blair ne boit pas que du thé !
On se souvient de son intervention à moitié ivre après avoir trinqué avec Poutine lors d’un sommet en Allemagne, et aujourd’hui les déclarations faîtes à Ryad ne laissent plus aucun doute, cet homme boit…

Pour preuve son discours qui a stupéfié les Saoudiens :
Nicolas Sarkozy a réaffirmé que la France ne voulait pas seulement être un “partenaire économique stratégique” pour l’Arabie saoudite mais aussi un “partenaire politique”.
Là, les Saoudiens ne se sont pas trop posés de questions, estimant que ça ne voulait rien dire, ce en quoi ils avaient parfaitement raison.

“Parce que l’Arabie Saoudite et la France partagent les mêmes objectifs d’une politique de civilisation, parce que l’Arabie Saoudite et la France ont le même souci de tout faire pour que soient évités le choc des civilisations et la guerre des religions”, a-t-il expliqué.
Là, ça se corse et les interlocuteurs de Sarkozy se sont grattés la tête et ont demandé à l’interprète ce qu’il foutait…
Pour ce qui est de la civilisation, la parité homme-femme que soit-disant défend Sarkozy n’est pas à l’ordre du jour en Arabie Saoudite.
Pour ce qui est de l’émancipation des mœurs, là non plus, nous ne sommes pas dans le même wagon, quant à la laïcité, c’est à la hache que ça se règle chez nos amis les rois du pétrole…

“Parce que l’Arabie Saoudite et la France ont toutes deux dans le monde, chacune à sa manière, une influence morale qui leur fait un devoir de se battre pour la paix et pour la justice”, a-t-il ajouté.
Chacune à sa manière, c’est finement observé, lorsque l’on sait que les dirigeants Saoudiens étaient en étroites relations avec des mouvements islamistes partisans de la manière explosive…

“L’Arabie Saoudite et la France n’ont pas seulement des intérêts en commun. Elles ont aussi un idéal commun. Elles doivent s’unir pour le faire progresser malgré toutes les forces qui dans le monde s’y opposent”, a-t-il ajouté.

Intérêts communs, idéal commun, Nicolas Sarkozy ne nous avait pas dit la semaine dernière qu’il n’était pas très intelligent ?
Pour une fois, on va le croire sur parole.