Politique

Nicolas Sarkozy recule sur la Turquie et soutient les Corses

Le président français ne sait plus où donner de la tête, et les idées claires affichées lors de la campagne s’effritent au fil des semaines. Il déclarait il y a quelques heures :

“La France ne s’opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l’Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent, à condition que ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l’avenir de leurs relations : soit l’adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu’à l’adhésion”.

Voilà qui contraste fortement avec son refus tout net de voir un jour la Turquie adhérer. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’idée, et c’est ce qui sauve le monde politique. Les dirigeants européens se réjouissent de cette ouverture, plus on est de fous, plus on se gave !

Un peu contrarié par cette reculade forcée, Nicolas Sarkozy s’en est allé porter la bonne parole en Corse où le moment phare sera la rencontre avec un restaurateur de Saint Florent victime de racket. Le président a un fâcheux penchant pour les comités de sages, et il nous en propose un nouveau pour étudier la situation européenne. D’ici que de retour de l’Ile de beauté, nous ayons un nouveau comité pour étudier cette forme de délinquance qui sévit dans la France entière et ceci depuis toujours, il n’y a pas des heures de ferry.

La question que l’on peut se poser, où trouve-t-il autant de sages ? Dans les rangs du PS !