Politique

Pourquoi Sarkozy à 54% et Royal à 46%?

Le dernier sondage qui donne vainqueur Nicolas Sarkozy à 54% pose plusieurs questions. Le Français aisé ou celui qui a du mal à joindre les deux bouts a pourtant le même comportement lorsqu’il s’agit de gérer son budget, alors pourquoi ce pourcentage ? Lorsque les difficultés s’accumulent, n’importe quel chef de famille engage des économies sur tous les postes du ménage, se restreint dans son train de vie et serre la vis à ses enfants. C’est évidemment ce que nous faisons tous, et pour certain nous essayons de mettre un pécule de côté pour les coups durs et les aléas de la vie. Comment se fait-il que ces bons gestionnaires deviennent subitement abrutis lorsqu’on les sonde, et que pour les finances de l’état ils jettent aux orties les principes qu’ils s’appliquent à eux-mêmes ? Madame Ségolène Royal qui prône des dépenses à n’en plus finir, qui ne tient absolument pas de comptes, et qui telle la cigale dépense à tout va recueille 46% des intentions de vote ; serait-ce à dire qu’il y a 46% des Français qui seraient au bord de la banqueroute, qui ne gèrent en rien leur portefeuille, leur salaire, et leur avenir, on en doute. Pourquoi ce laxisme, ce je m’enfoutisme dans la gestion des finances publics, alors que chacun sait que cet argent n’est pas celui de Madame Royal mais bien le nôtre et que nous contribuons chaque jour à renflouer le porte monnaie de l’état qui ressemble à un puit sans fond ? La campagne présidentielle est une vaste foire ou show, et ce n’est pas par hasard si elle est orchestrée ainsi. Le dernier meeting de Charletty en est la preuve avec ce qui était une fête de la musique afin de faire oublier les problèmes qui restent d’actualité. Si elle avait osé, Madame Royal aurait permis la distribution d’alcool et de cigarettes interdites afin d’endormir un peu plus l’assistance et ainsi les plumer plus à son aise… Le seul refrain que les uns et les autres devaient chanter durant toute cette période était Economies, la garantie pour tous d’une augmentation de pouvoir d’achat. Nicolas Sarkozy a cédé lui aussi aux promesses démagogiques mais on l’espère qui resteront promesses électorales non tenues. Nous n’avons pas besoin d’une mère ni d’un père, encore moins d’une madone, mais bien d’un honnête et scrupuleux comptable. Les 46% qui s’apprêtent à voter pour Ségolène Royal ont encore quarante huit heures pour faire les comptes, il n’est jamais trop tard pour devenir responsable….