Politique

PV, radar, les outils de la république bananière.

Le journal Auto-plus rapporte des propos d’agents de la force publique qui démontrent si il en était encore besoin que l’état est un racketteur, et de loin le plus pourri…

Sous des prétextes de sécurité, pour la nôtre, Nicolas Sarkozy après ses prédécesseurs déclarait qu’il n’y aurait plus d’indulgence et que le nombre des radars allait continuer à augmenter.

Déclaration sécuritaire absolument pas crédible lorsque l’on sait qu’à chaque discrète filature, on constate que le chef de l’état roule en permanence à 170 km/h, ce qui d’ailleurs est le cas de toute la classe politique…

Ce qui est bon pour vous ne l’est pas pour ces privilégiés…

Ils prétexteront qu’ils sont très pressés, n’ayant rien à foutre hormis des couillonnades, pour preuve l’état des finances de la France et du reste en général.

Devant cette incompétence caractérisée, les politiques voulant en permanence augmenter leur pouvoir d’achat et augmenter leur nombre pour caser les proches (Royal, Sarkozy et toutichianti),
ont sans cesse besoin de racketter un peu plus.
D’où le slogan de Sarkozy:” racketter plus pour gagner plus”.

C’est donc un véritable racket organisé contre les automobilistes, comme le prouvent les déclarations ci-dessous.

Auto Plus publie des notes de service qui prouveraient que des objectifs précis sont fixés aux forces de l’ordre.

Trois questions à… Philippe Boussion. Secrétaire départemental d’Unsa-police à Angers.

La hiérarchie fixe-t-elle vraiment des quotas de PV aux policiers ?

Depuis longtemps. Mais, aujourd’hui, les chefs n’ont plus honte de le faire savoir. Les chefs de brigade reçoivent des mails, des courriers ou des instructions orales. Les collègues sont fortement incités à atteindre les objectifs. Le gouvernement a annoncé qu’il voulait rentabiliser la fonction publique. Dans la police, seuls les PV permettent de le faire. Quitte à faire n’importe quoi sur le dos des citoyens.

C’est-à-dire…

Les radars embarqués se positionnent souvent sur des routes où les policiers savent qu’ils vont flasher, mais qui ne sont pas vraiment dangereuses.

Nicolas Sarkozy a enlevé les indulgences pour la base.

Maintenant, on veut supprimer le libre-arbitre du policier qui peut difficilement fermer les yeux sur une petite infraction. On ne peut plus fixer la vitesse au-delà de laquelle le flash part. Mais nous connaissons l’importance du permis pour un père de famille. Les quotas ne nous permettent plus d’avoir le regard que nous avions avant.

Quels moyens de rétorsion ?

Si un policier traîne les pieds, il est convoqué par la hiérarchie. S’il demande une mutation ou un changement d’horaire, il ne les aura pas. Son comportement aura aussi des conséquences sur sa notation. Quant aux promotions, ce n’est même pas la peine d’y penser.

La ministre de l’Intérieur a démenti, hier, que des « quotas nationaux » de PV soient fixés.

Quand on sait comment elle a obtenu son poste, son démenti ne vaut pas plus qu’un pet de politique.