Politique

Sarkozy cache la faillite inéluctable de la France….

On ne peut pas croire que Nicolas Sarkozy soit à ce point incompétent qu’il ignore que la France va être en faillite comme les autres états européens et ceci à relativement brève échéance. Comme c’est actuellement le cas, à l’aide de chiffres falsifiés, l’état pourra tenir encore quelques temps mais la perte du triple A dans les semaines à venir va précipiter le processus de la vérité !

Quelques données que vous pouvez aisément vérifier vous conforteront dans votre ruine prochaine si vous avez placé votre argent dans des produits bancaires, assurance-vie et non dans des matières premières détenues comme l’avait écrit El Dia il y a plusieurs années…. Matières premières détenues, cela consiste à acheter par exemple un lingot, mais physiquement et l’emporter, et non  pas sur un certificat bancaire, où vous êtes en fait une dizaine de propriétaires sur un seul lingot et vous comprendrez que si vous le réclamez, il va y avoir un problème, la banque vous fermera ses portes.

Les banquiers sont des escrocs et agissent avec la complicité des états, c’est cette vérité qui va éclater au grand jour !

La dette publique de la France est de 1 692,7 milliards d’euros avant falsification des comptes (voir plus bas)

La dette de l’Etat comparée aux recettes budgétaires, il ne faudrait pas moins de cinq années de recettes pour la rembourser à 100%.

L’ impôt sur le revenu sert à hauteur de plus de 80% au seul remboursement des intérêts de la dette.

La Sécurité sociale a emprunté sur l’ensemble de 2011 entre 30 à 35 milliards d’euros

Dans les deux ans qui viennent, la France doit trouver sur les marchés environ 600 milliards d’euros, dont 429 milliards d’euros de refinancement de vieilles dettes.

Le directeur de la banque de France, Christian Noyer, le confirme dans Le Figaro : “en 30 ans et de nombreuses dévaluations, nous n’avons jamais affiché un budget en excédent et donc nous n’avons jamais pu réduire notre stock de dette !”Il se trompe, cela fait 37 ans de déficit. C’est en 1973 que le dernier budget à l’équilibre a été voté en France sous le règne de Georges Pompidou..

Quant à la très “sérieuse” Cour des Comptes, elle déplore tout simplement dans son dernier rapport de juin 2011 ces “30 ans d’incapacité à maîtriser les finances publiques”. Là aussi, la même erreur !

Jean Arthuis, l’actuel Président de la Commission des finances du Sénat explique dans son dernier livre paru en mars 2011, Finances publiques, Sept mesures d’urgence pour éviter la faillite, il écrit :
“La France emprunte plus de 800 millions d’euros par jour pour payer ses dépenses courantes et rembourser notre dette, comme un ménage surendetté pris au piège du crédit revolving.  La charge des intérêts de la dette atteint 45 milliards d’euros : c’est le premier poste de dépense du budget de l’Etat. Et elle s’alourdira encore dans les années à venir, à cause de l’effet boule de neige”.

Depuis 1975, tous les gouvernements, gauche et droite, ont puisé dans la bourse dépenses sans se soucier de remplir celle des recettes.

Avant l’année 2000 la solution était  la planche à billets comme le fait aujourd’hui l’Amérique,  mais avec l’introduction de l’euro, nous avons transféré ce pouvoir à la Banque centrale européenne (BCE). La seule solution consiste à emprunter sans limite à l’image des ménages qui utilisent divers crédit revolving pour payer le précédent et qui finissent liquidés .. . Madoff  a fait de même, à la différence que Sarkozy et les autres n’iront pas en taule.

Un peu d’histoire:

Pendant les années Mitterrand, la dette publique est passée de 110,1 milliards d’euros en 1981 à 662,8 milliards d’euros en 1995.

Durant les années Chirac, elle s’est  accélérée et a doublé en moins de dix ans pour atteindre 1 208,9 milliards d’euros en 2007

Durant ce quinquennat Sarkozy,  l’Etat renfloue ses complices que sont les banques et le déficit public atteint les 106,2 milliards d’euros pour la seule année 2008. En 2009, l’Etat lève  sur le marché 173,9 milliards d’euros poursuivant la fuite en avant vers l’endettement…

Après les vrais-faux comptes de la Grèce qui a “outré” Nicolas Sarkozy, les vrais-faux comptes de la France.

La dette publique de la France selon les critères de Masstricht est aujourd’hui de 1 692,7 milliards d’euros. De nombreux organismes ont été créé pour dégonfler la dette française et doubler le chiffre officiel n’est pas surréaliste.

Selon un rapport du Sénat sur la gestion de la dette de l’Etat , l’état oubli d’ajouter au bilan les dettes de 8,7 milliards d’euros de la SAAD (Service annexe d’amortissement de la dette, une structure fantôme créée pour la SNCF) ou bien encore les 27,8 milliards d’euros de la RFF (Réseau ferré de France, le gestionnaire des voies de la SNCF). Un exemple parmi tant d’autres.
Egalement le passif de 77 milliards de dollars de la SFEF ,  Société de financement de l’économie française, créée en 2008 pour financer le plan d’aide aux banques.
Ajoutez 21 milliards d’euros de dettes de la CADES (Caisse d’amortissement de la dette sociale), créée en 1996 pour la Sécu, en contrepartie d’un impôt spécifique, le CRDS. L’organisme était censé disparaître à l’écoulement de la dette de la Sécu  dont l’échéance est repoussée en 2021. Comme le souligne le magistrat Jean de Maillard pour notre confrère Rue 89 en 2010 au sujet de la Sécu, “hélas, on n’a cessé de lui redonner des dettes à recycler : 134,5 milliards depuis 1996, dont 27 milliards l’année dernière. Là-dessus, elle en a remboursé 41,5 milliards. Restent les 93 milliards, qui seraient bien embarrassants s’ils apparaissaient dans les comptes publics. C’est comme cela que son déficit n’apparaît pas dans la dette officielle. C’est simple, il suffisait d’y penser”. Une autre société écran, l’ACOSS dont les besoins en trésorerie s’élevaient à 30 milliards d’euros en 2010. elle a autorisé l’ACOSS à émettre à son tour des billets de trésorerie pour un montant de 65 milliards d’euros.  Cela ne lui fera jamais que 91 milliards de déficit, qui s’ajoutent aux 93 milliards de la Cades”. Il faut ajouter l’endettement des hôpitaux  à hauteur de 20 milliards d’euros selon la banque Dexia.

la Cour des Comptes estime en mai 2010 les ‘engagements de retraite des fonctionnaires et des militaires’ à 60% du PIB, soit 1 200 milliards d’euros. Pour l’instant, Bruxelles n’a pas demandé à la France des les intégrer dans sa dette publique.

Alors la France en faillite dans les mois à venir ? Impossible diront l’ensemble des français; pourtant rappelons nous l’Argentine en 2002, la Russie en 1998, la Yougoslavie en 1995, la Grande Bretagne en 1970, ou l’Allemagne en 1923….

 

.