Politique

Sarkozy et Poutine, faire pression sur les médias !

Le président français Nicolas Sarkozy en visite à Moscou s’est entretenu longuement avec Vladimir Poutine pour évoquer les différents problèmes du monde. Par ce communiqué laconique qui ne veut strictement rien dire, les rédactions internationales sont informées (.)de rien du tout, et chacun de broder un commentaire.

Evidemment que Sarkozy et Poutine ne parlent pas des problèmes qui fâchent, des points de divergence, mais uniquement de ce qui les rapproche…

La liberté de la presse et des médias en général est un sujet beaucoup plus intéressant, et si en France les journalistes crient au loup pour des pressions que les rédactions subiraient, en Russie on en est à l’assassinat, plus radical et moins onéreux.

Car il faut savoir que les pressions exercées en France sont pour la plupart financières, mais ces incorrigibles journalistes veulent le beurre et l’argent du beurre. Nous ne reviendrons pas sur les subventions que verse l’état aux organes de presse qu’ils soient sympathisants ou opposants, mais sur un tas d’avantages que procure la compromission.

El Dia de la Républica qui se veut incorruptible (jusqu’à un certain prix) vous a habitué à une information sans compromis que ce soit avec la gauche, le centre, la droite et la corporation journalistique qui fraye d’un peu trop près avec le monde politique. Mais si nous subissions des pressions (financières) nous pourrions faire des articles de ce type :

« Nicolas Sarkozy, le phénix de la France, cet homme dont l’élégance n’a d’égal que son intelligence supérieure qui fait l’admiration générale à travers le monde, sa distinction naturelle qui lui permet d’écraser de sa superbe les plus grands monarques. »

« Ségolène Royal, cette femme superbe qui rend jaloux tous les mannequins, balayera dans les livres d’histoire Jeanne d’Arc, Marie Curie, et aura su allier l’action, la réflexion. Voyageant à travers le monde pour assouvir sa soif de culture, allant jusqu’à étudier le modèle judiciaire chinois et réinventant la langue française, ce qui lui vaudra sûrement de sièger un jour sous la coupole. »

« Dominique De Villepin dont l’empereur aurait dit s’il l’avait connu « DDV aurait été un Turenne s’il eut un champ de bataille plus vaste », ce premier ministre qui a redressé la France en cent jours, sachant s’entourer des plus illustres personnages tel Thierry Breton qui comme Colbert en son temps, restructura EADS, la Caisse des Dépôts, SUEZ-GDF, AIRBUS , De Villepin, Dominique à côté de qui James Bond passe pour un amateur, tant sur le bronzage que sur l’espionnage, maniant le Rondot (pas vénitien) comme un champion de bilboquet, faisant parler le corbeau maître Gergorin comme Lafontaine aurait rêvé le faire… »

La France grâce à notre classe politique est un pays formidable ou la pression fiscale est la plus basse, ou le pouvoir d’achat augmente tous les jours, et cela depuis des lustres.

Il fait beau, il fait chaud… Tenez patron, resservez moi une pression.