Ce que Ségolène Royal et Francois Hollande dénoncent jour après jour, c’est en fait leur vie au quotidien, pour preuve (une de plus) l’anecdote suivante.
L’histoire remonte à novembre 2003. Thomas Hollande est pris à partie par un groupe de jeunes dans le XIè arrondissement de Paris alors qu’il s’apprête à démarrer son scooter. Les agresseurs s’en vont, emportant le deux-roues. Accompagné de son père, Thomas Hollande portera plainte au commissariat du XIè. Un policier se souvient alors : «là aussi, on avait fait le maximum».
C’est la section criminelle de la 2è division de police judiciaire qui se chargera de l’enquête. Une procédure peu habituelle pour un vol, même si celui-ci a été commis avec violence. Des tests ADN seront pratiqués, sans succès, contrairement à ceux effectués après le vol du scooter du fils du ministre de l’Intérieur.
On peut s’interroger sur le silence du couple Hollande-Royal au moment de l’affaire du fils du ministre de l’intérieur : «Est-ce en souvenir de ce précédent que ni François Hollande, ni Ségolène ne se sont exprimés publiquement sur l’affaire du scooter Sarkozy ?
Des policiers expliquent toutefois au quotidien que ce genre de pratiques est courant en faveur des personnalités : politiques, chanteurs, acteurs, chefs de grandes entreprises… Pour les autres, il reste l’abstention ou la compromission!